Le gouvernement crée un Conseil pour la participation des enfants avec des mineurs entre 8 et 17 ans pour entendre leur voix

Le ministre des Droits sociaux et de l'Agenda 2030, Ione Belarra.
Le ministre des Droits sociaux et de l’Agenda 2030, Ione Belarra.
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Le Journal Officiel de l’Etat (BOE) a publié ce lundi l’arrêté créant le Conseil d’État pour la participation des enfants et des adolescents, instance de concertation permanente et stable, rattachée au ministère des Droits sociaux et de l’Agenda 2030 et destinée à « devenir porte-parole et interlocuteur des filles, des garçons et des adolescents devant les institutions publiques ».

La création de ce Conseil de participation est l’une des dispositions de la loi organique pour la protection intégrale des enfants et des adolescents contre la violence, approuvée le 20 mai au Congrès avec le vote favorable de toutes les parties à l’exception de celle de Vox.

Renouvelable tous les deux ans, composé de 34 enfants, les filles et les adolescents entre 8 et 17 ans, qui seront choisis après avoir soumis leur candidature et avoir été approuvés par d’autres mineurs.

Dans sa composition, il doit y avoir au moins un 22% des enfants des conseils municipaux et régionaux de participation des enfants, le même pourcentage de représentants de groupes sociaux particulièrement vulnérables à la discrimination, et aussi au moins 22% de mineurs qui font partie active d’organisations, associations ou plates-formes au niveau de l’État qui sont décidées à la défense des droits de l’enfant.

Ses fonctions comprennent le transfert à l’Administration générale de l’État des initiatives et des recommandations pour promouvoir les droits des enfants , diffuser les préoccupations, les préoccupations et les opinions du groupe, y compris la perspective d’équité, de genre et d’égalité de traitement et de non-discrimination ou participer à la préparation, au suivi et à l’évaluation de la Stratégie pour les droits des enfants et des adolescents et de ses plans opérationnels.

Il s’articulera autour d’une Assemblée – composée des 34 membres du Conseil – qui se réunira au moins deux fois par an. Avoir ce qu’on appelle le Groupe moteur, un organe composé de cinq membres élus par les autres pour coordonner les actions et les projets du Conseil.

« Il est à noter que dans la composition de ce Conseil d’Etat il sera garanti que la participation des filles, des garçons et des adolescents se fasse dans des conditions d’égalité et de parité, qu’il n’y ait pas de barrières (genre, origine, ethnicité, économique, racial, mobilité, fonctionnalité, linguistique, etc..) empêche l’accès à la participation et que, bien sûr, les groupes sociaux les plus vulnérables des garçons et des filles font également partie du plein droit, favorisant par leur présence la représentativité de la diversité et de la pluralité qui existe dans l’espace de l’enfance et de l’enfance. de l’adolescence en Espagne », lit-on dans l’ordonnance publiée au BOE.

Selon l’étude « Étude sur la participation des enfants à la vie politique et démocratique de l’UE », commandée par la Commission européenne à Rand Europe et Eurochild et publiée cette année, l’Espagne est en queue de peloton des pays européens en termes de participation. puéril. Il se trouve entre les 13 pays qui n’ont pas de parlement à l’échelle de l’État et jusqu’à présent, il n’y avait pas de Conseil d’État pour la participation des enfants. S compte une centaine de conseils municipaux pour les enfants et les adolescents qui se sont réunis pour la première fois en 2010 lors d’une réunion nationale tenue à Avils (Asturies).