L’anti-fraude révèle des irrégularités dans les contrats culturels de la mairie de Valence

Exhorte le consistoire à purger les responsabilités de paiement des services de communication sans contrat et sans vérifier qu’ils ont été fournis

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Le public se rassemble aux portes du théâtre El Musical de Valence.J.CULLAR

La polémique revient éclabousser Théâtre El Musical (TEM) de Valence, un conteneur culturel dont l’histoire ne manque pas de fermeture en raison de problèmes économiques et de sa réouverture en 2015 lorsque le nouveau gouvernement de gauche a atterri à la mairie de Valence qui, soit dit en passant, est même venu affronter José Luis Moreno en prétendant un demi-million d’euros pour sa gestion du lieu. L’Agence valencienne de lutte contre la fraude pointe désormais les contrats de communication que le consistoire a attribués, entachés dans ce cas d' »irrégularités » ainsi que ceux signés pour le L’auditorium des mutants vagues bibliothèques municipales.

L’Agence dirigée par Joan Llinares se concentre ainsi sur la contrats du conseiller à l’action culturelle, dénoncé pour avoir attribué près de 87 000 euros au doigt depuis 2017, alors qu’il était dirigé par l’ancienne maire de Valncia en Com (la marque blanche de Podemos) Mara Oliver. Une seule entreprise a été payée 34 755 euros sans contrat entre décembre 2018 et mai 2020. La socialiste Maite Ibez a repris le poste de conseiller en 2019, lorsque Joan Rib (Comproms) a repris le poste de maire. Dans un rapport qui a déjà été envoyé au conseil municipal, Anti-Fraud met en garde contre de nombreux paiements de services sans l’appui d’un contrat et même sans vérification que les services avaient effectivement été fournis. De plus, on se demande si les montants versés correspondent aux prix du marché.

D’emblée, l’enquête anti-fraude conclut que services de communication et réseaux sociaux pour les théâtres et les bibliothèques municipales entre 2017 et 2020 « sans contrat, rémunéré par la procédure de l’enrichissement sans cause ». Et ce malgré le fait que le « lien avec la même entreprise pour effectuer des prestations de même nature pendant trois ans » a été prouvé. « Le caractère périodique et récurrent du service ne peut être nié », reproche l’Agence, dont il est clair que « les besoins allégués n’étaient ni ponctuels ni imprévisibles ».

Par ailleurs, l’analyse de plusieurs dossiers de contractualisation montre que « dans toutes les factures présentées par l’entreprise, les prestations spécifiques fournies ne sont pas désagrégées, facturer les mêmes montants tous les mois, quelles que soient les dates de début ou de fin des contrats« . Dans certains paiements, l’objet de l’ordonnance a été modifié et « le même montant a été payé sans aucune explication », d’où l’on pourrait conclure, selon l’Agence, que « l’intention possible était de fournir un certain type d’aide publique  » à l’entreprise gagnante.

Selon le facturation, le rapport Antifraude souligne qu' »aucun des contrats étudiés n’identifie clairement les actions spécifiques qui constituent les services de communication ». Dans cette ligne, « il n’est pas raisonnable que le service d’action culturelle n’ait pas exigé la présentation des actions de communication menées mensuellement et que différents rapports aient dû être faits par l’entreprise en septembre et octobre 2021 suite à l’exigence de cette Agence. « , ajoute-t-il.

Des sources municipales ont indiqué que « les contrats visés par l’Agence ont commencé en 2017 et le petit contrat a été modifié en 2018 avec le nouveau Droit des contrats du secteur public et avec la circulaire du secrétaire de mars 2019, qui a introduit la nécessité de demander trois budgets comme étape préliminaire pour réaliser un contrat plus petit ». En 2019, en effet, la formule de passation des marchés qui était utilisée depuis 2017 a été modifiée pour répondre aux instructions contenus dans le changement juridique, qui nécessite de demander trois budgets pour conclure des contrats mineurs.

En tout état de cause, ces sources soulignent que celles de l’Agence ne sont que des « recommandations », malgré le fait que l’agence conclut l’enquête en exhortant le Conseil municipal à « planifier correctement tous les contrats administratifs » et à présenter un plan annuel de contractualisation qui, selon au conseil municipal, est déjà fait et sera envoyé prochainement. La lutte contre la fraude va plus loin en demandant au conseil d’évaluer « épuration des responsabilités internes » avec l’ouverture de dossiers au cas où il serait nécessaire d’exiger des responsabilités de son personnel.

En tout état de cause, les sources municipales consultées assurent qu’il a déjà été vérifié qu’à ce jour, aucune prestation de services n’est réalisée sans contrat. Cependant, selon le PP, un total de 1 873 contrats municipaux ont été traités par sous-traitanceavec 13,7 millions d’euros versés pour cela ne va qu’en 2021, et qui sont, de l’avis du populaireexemples de contrats attribués « au doigt ».