L’ancien chef de l’ETA ‘Anboto’ accepte une peine de 15 ans de prison pour avoir ordonné le meurtre de Juan Carlos I

La défense de Soledad Iparraguirre est parvenue à un accord en accord avec le parquet, qui a requis une peine de 27 ans de prison.

Soledad Iparraguirre, Anboto, lors d'un procès à l'Audience en avril dernier.
Soledad Iparraguirre, Anboto, lors d’un procès à l’Audience en avril dernier.BASSIN
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L’ancien patron de l’ETA Mara Soledad Iparraguirre, alias Anboto, a accepté ce mardi une peine de 15 ans de prison pour avoir prétendument donné l’ordre d’attaquer Juan Carlos Ier à l’occasion de sa participation à l’inauguration du musée Guggenheim de Bilbao le 18 octobre 1997.

Défense de Anboto est parvenu à un accord en accord avec le procureur, qui a requis une peine de 27 ans de prison. Enfin, l’ancien chef du gang terroriste a accepté neuf ans pour un crime contre la Couronne dans un but terroriste et six pour un autre en dépôt d’armes de guerre.

De la même forme, Anboto être inéligible à toute fonction publique pour la durée de la première peine et ne peut se porter candidat à aucun processus électoral pendant les six années suivantes. De plus, vous devrez payer les frais de justice.

Le procès a débuté après 13h00 au Tribunal national plusieurs mois après la suspension de sa célébration, initialement prévue pour le mois de mars. La séance n’a duré que six minutes, jusqu’à ce que le tribunal ait prononcé oralement la peine prévue.

Selon le mémoire de conclusions provisoires du procureur, entre 1993 et ​​jusqu’au moins décembre 1997, Anboto Il a assumé la direction et la coordination des commandements « légaux » de la bande terroriste, c’est-à-dire ceux constitués de personnes non identifiées par la police.

En 1996, le commandement Katu, composé des personnes déjà condamnées pour ces faits, Eneko Gogeaskoetxea Arronategui et Kepa Arronategi Azurmendi, qui ont reçu la formation pertinente à l’utilisation des armes et des explosifs et à leur fabrication.

AnbotoSelon le parquet, il a ordonné à Eneko Gogeaskoetxea Arronategui et Kepa Arronategi Azurmendi de tuer le roi d’Espagne à l’occasion de sa participation à l’inauguration du musée Guggenheim de Bilbao.

Le meurtre doit être commis « tant qu’il n’implique pas le risque d’affecter des personnes extérieures à l’appareil d’Etat, auquel cas elles se limiteront à attaquer le musée dans le but de le détruire en lançant des grenades ».

Pour l’exécution de l’ordre donné par l’accusé, à une date indéterminée mais proche de septembre 1997, ce dernier a fourni aux susdites membres du commandement Katu, 12 grenades automotrices Mecar de calibre 83 (10 antichars et deux antipersonnel), dont la charge d’allumage était constituée de poudre noire.

Compte tenu des caractéristiques de ces grenades, elles auraient percé les murs du musée, accédant à son intérieur et provoquant sa destruction et la mort de toutes les personnes trouvées à l’intérieur ou à proximité.

Le 13 octobre, « en exécution des instructions données par les accusés, les personnes déjà condamnées pour ces faits ont chargé les grenades cachées dans des bacs à fleurs dans une camionnette qui, pour éviter d’être identifiée, a remplacé leurs plaques d’immatriculation et les a remplacées. aux abords du musée.

Après avoir déchargé l’un des planteurs, ils ont été surpris par deux agents d’Ertzaintza pour lesquels ils ont pris la fuite, mais pas avant d’avoir tiré sur l’un des agents et causé sa mort.