La Cour confirme la poursuite de ‘Josu Ternera’ pour l’attaque de la caserne de Saragosse

Il rejette l’appel du leader de l’ETA, qui devrait être jugé pour des faits au cours desquels 11 personnes sont mortes, dont cinq filles

'Josu Ternera', avant son arrestation
‘Josu Ternera’, avant son arrestation en France.LE MONDE

La chambre criminelle de l’Audiencia Nacional a rejeté le recours formé par Joseba Andoni Urrutikoetxea, Veau Josu, contre l’ordonnance qui approuvait ses poursuites pour l’attentat contre la Casa Cuartel de Saragosse en 1987, qui avait fait 11 morts, dont cinq filles.

La troisième section rejette qu’il y a eu violation des droits fondamentaux, comme l’allègue le chef de l’ETA. Les magistrats affirment que l’ordonnance attaquée comporte un exposé détaillé et concret des faits imputés au prévenu, ainsi que la mention expresse de la procédure et des éléments sommaires utilisés par le juge. Ismaël Moreno d’argumenter l’accusation.

La résolution explique que, comme le reconnaît la défense de la Veau Josu, il existe des indices de criminalité en ce qui concerne Veau, « qui non seulement permet, mais exige l’émission de l’acte d’accusation » tant les accusations sont unanimement soutenues par les personnes dans la procédure.

L’allégation de l’ETA selon laquelle le juger pour ces faits serait contraire à la vérité judiciaire déclarée dans les jugements déjà définitifs sur l’attentat, qui indiquent les responsables, est également rejetée.

La Chambre répond que cela n’exclut pas que la participation de Veau Josu et que les peines prononcées n’ont de conséquences que pour les enveloppes qui rechutent.

La défense du leader de l’ETA avait également tenté d’amener la Cour nationale à consulter la Cour de justice de l’UE sur la manière d’appliquer les règlements à leur cas spécifique. Les magistrats n’en voient pas la nécessité.

Dans une autre phase

Dans son mémoire, le tribunal rappelle qu’il sera au procès oral lorsque la Chambre criminelle instruira les preuves de la criminalité recueillies au cours de la phase d’instruction. Bien qu’il existe encore formellement plusieurs procédures pour cela, la décision d’approuver le traitement rend pratiquement certain que Veau Josu devra s’asseoir sur le banc.

La troisième section souligne que ce n’est pas le moment procédural approprié pour statuer sur l’accusation que le procureur formulera plus tard et le reste des accusations, ni le moment de faire « toute projection ou prévision » du résultat possible de la preuve en rechercher.

Ce sera dans cette phase, disent les magistrats à l’accusé, que sa défense pourra mettre en pratique les preuves qui renforcent son argumentation qu’il n’y a pas assez de preuves pour le condamner.