Joe Biden ne tiendra pas de réunion bilatérale avec Pedro Sánchez à Rome mais l’invite à un collectif

La Moncloa assure que le président américain inclut Sanchez dans une quinzaine de dirigeants pour parler de la crise de l’approvisionnement

Joe Biden et sa femme, ce vendredi, à Rome.
Joe Biden et sa femme, ce vendredi, à Rome.PA
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La rencontre bilatérale tant attendue entre le président des États-Unis, Joe Biden, et le président du gouvernement, Pedro Sánchez, continue d’attendre. Biden ne tiendra aucune réunion bilatérale avec Sánchez, selon des sources de La Moncloa, qui précisent à EL MUNDO que le président espagnol n’a pas demandé ce type de rencontre avec le démocrate américain.

Cette « non-demande » contraste avec le désir passé de Sanchez qu’une telle réunion se produise. A La Moncloa, ils assurent que Biden l’a invité à une réunion collective d’une quinzaine de dirigeants à l’issue du G-20 sur la crise mondiale de l’approvisionnement.

Le président américain est arrivé à Rome ce vendredi, à temps pour tenir diverses réunions en marge du sommet du groupe des 20 considérés comme les plus grandes puissances mondiales qui se tiendra ce week-end.

Parmi eux, Joe Biden rencontrera le Pape François, le Premier ministre italien Mario Draghi ; la chancelière allemande, Angela Merkel ; et l’attendue avec le président français, Emmanuel Macron, après la mésentente des deux par un contrat de sous-marins en Australie. Mais Sanchez n’entre toujours pas dans son agenda.

Des sources de La Moncloa s’attendent à un salut de Biden au président espagnol au moins lors de la réunion susmentionnée sur les fournitures convoquée par l’Américain. Cette réunion collective aura lieu dimanche après-midi, une fois le G-20 conclu, car le président des États-Unis, membre du parti démocrate, veut débattre avec la majorité des dirigeants présents au sommet des problèmes d’approvisionnement déclenchés. après la pandémie de Covid-19.

Protagonisme climatique du président

Des sources de La Moncloa soulignent que l’agenda bilatéral de Sanchez, qui arrive à Rome ce vendredi, sera de toute façon chargé de rencontres bilatérales. Au moins avec les dirigeants de l’Australie, de l’Argentine, du Canada et de l’Inde, ainsi qu’avec les dirigeants du FMI, de l’OCDE, de la Banque mondiale et de l’OMC.

Le Premier ministre, qui est accompagné de la vice-présidente économique, Nadia Calvio, comme il est d’usage au G-20, a obtenu un rôle inhabituel lorsqu’il a été invité à s’entretenir avec le premier ministre canadien, Justin Trudeau, en séance de ce sommet international consacré au changement climatique dimanche matin.

Il n’est pas habituel qu’un pays qui n’est pas membre à part entière du G-20 comme l’Espagne – son statut est celui d’invité permanent – soit sélectionné pour une intervention spéciale. Selon des sources de La Moncloa, le leader socialiste espagnol lancera un appel « dramatiquement » pour accélérer la lutte contre le changement climatique, car il considère que des acteurs mondiaux importants ne sont pas à la hauteur de la tâche.

Selon la Moncloa, il aura encore plus d’importance lors du prochain sommet, la COP26. Le président du gouvernement sera le premier orateur à intervenir le lundi 1er novembre lors de la plénière de haut niveau de la XXVIe conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) qui se tiendra dans la ville écossaise. de Glasgow (Royaume-Uni). Sánchez arrivera à Glasgow le même lundi matin pour participer à l’événement de lancement avec les leaders mondiaux, qui aura lieu les 1er et 2 novembre.