Interviennent quatre tonnes de cocaïne qui allaient entrer dans le port avec l'état d'alarme

Vendredi,
19
juin
2020

14:05

La drogue était cachée dans des sacs de sucre, de pulpe d'ananas ou de noix de Californie et les détenus espéraient qu'il y aurait moins de contrôles pour la pandémie

La drogue saisie dans le port de Valence.

La drogue saisie dans le port de Valence.

KAI FRSTERLING EFE

Opération Crankbrook Marchica. C'est ainsi que l'opération qui a permis le démantèlement à Valence d'une organisation criminelle dédiée à l'extraction de grandes quantités de stupéfiants du port de Valence a été nommée. Dans ce cas, des agents de la garde civile et de la police nationale sont intervenus près de quatre tonnes de cocaïne d'Amérique du Sud. Plus précisément, 3 800 kilos qui sont arrivés au port cachés dans des colis de folios, sacs de sucre, pulpe d'ananas, noix de Californie et même entre le cadre d'un autogire.

L'enquête avait débuté en avril dernier après l'alerte des agences américaines DEA et HSI, qui indiquait une possible augmentation de l'arrivée de conteneurs susceptibles de contenir un certain type de stupéfiant dans le port de Valence. En fait, après ces enquêtes, on a découvert comment plusieurs organisations criminelles internationales ont profité de la déclaration de l'état d'alarme en Espagne essayer d'introduire "des envois importants de cocaïne d'Amérique du Sud, pour stockage et distribution ultérieure dans toute l'Europe". Ils ont supposé que les contrôles seraient moins effectués par les autorités espagnoles, comme l'ont rapporté vendredi des sources policières.

Dans cette opération spécifique un total de 11 personnes ont été arrêtées, tous de nationalité espagnole à l'exception de deux Néerlandais et d'un autre citoyen de Côte d'Ivoire. Cinq véhicules, un camion remorque, plusieurs horloges haut de gamme et divers équipements électroniques tels que des inhibiteurs de fréquence ou des terminaux téléphoniques cryptés sont également intervenus.

L'opération s'est également concentrée sur l'analyse d'éventuelles structures criminelles à l'intérieur du port, confirmant que personnel diversifié ayant accès à différentes installations portuaires a profité de cette situation privilégiée ou l'a facilité à des tiers pour accéder et "sauver ou récupérer" différents envois de drogues, selon les mêmes sources.

Concernant les six conteneurs intervenus, l'un d'eux est venu États-Unis avec une charge juridique, en particulier avec les noix de Californie, étant «contaminées» à un point de transit au Panama ou en Colombie en introduisant des sacs à dos contenant plus d'une demi-tonne de cocaïne à l'intérieur. C'est ce que l'on appelle la méthode du «crochet aveugle».

Un autre d'entre eux est arrivé au port de Valence début juin, en utilisant une méthode d'introduction plus sophistiquée que la précédente, connue par la police sous le nom de "business to business". Dans ce cas, il s'agit d'affréter une marchandise parmi laquelle se cache la drogue, en faisant semblant d'être importation légale entre deux sociétés du même secteur. Ils l'ont fait avec des paquets de folios d'une cellulose au Brésil. Cette méthode se démarque par la difficulté que sa détection entraîne pour les unités d'enquête, car les sociétés retenues sont des sociétés à fort mouvement commercial maritime légal et ayant une histoire commerciale, en principe hors de tout soupçon, comme l'ont souligné des sources policières.

L'un des coups les plus violents infligés à cette organisation a été dans les troisième et quatrième des conteneurs intervenus, dont ils prévoyaient d'extraire le médicament le même jour, tous deux situés dans le terminal de trafic du port. Pour ce faire, des membres de l'organisation ont accédé à un camion-remorque jusqu'au terminal avec l'intention de violer les scellés des conteneurs et extraire le médicament. À cette occasion, neuf personnes directement impliquées dans les événements faisant l'objet de l'enquête ont été arrêtées.

Et il y a quelques jours à peine, le dernier conteneur, Costa Rica, qui transportait 1 862 kilogrammes de cocaïne à l'intérieur, cachés dans des sacs à dos préparés pour l'extraction dans une cargaison de pulpe d'ananas. Ce qui est frappant, c'est que, selon les chercheurs, il n'est pas habituel d'introduire un si gros lot de cocaïne sans cacher la drogue entre la cargaison à l'intérieur du conteneur.

Cette opération a été coordonnée par le procureur délégué spécial pour les drogues à Valence et réalisée conjointement par des enquêteurs de la garde civile et de la police nationale, avec la collaboration de la zone portuaire de l'administration fiscale.

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