Huit détenus, dont trois mineurs, pour avoir battu un militaire à Jaca

Ils ont été déférés devant le tribunal des gardes et le procureur des mineurs pour un prétendu délit de blessure

Une voiture de patrouille.
Une voiture de patrouille dans une image de stock.POLICE NATIONALE
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Les mandataires de la Police nationale se sont arrêtés ce vendredi à Poney huit personnes, dont trois mineures, pour avoir prétendument battu un soldat de l’Unité d’Alta Montaa stationné dans ladite ville de Huesca.

L’arrestation a été possible grâce à divers témoignages et enregistrements de caméras de sécurité provenant de lieux proches de l’endroit.

Selon des sources policières, les événements se sont produits aux premières heures de samedi à dimanche, à 4h00 du matin, sur la place Biscs, près du quartier nocturne de Jaca, alors que les bars à cocktails venaient de fermer leurs portes.

Les auteurs présumés de l’attaque ont été identifiés par la police grâce aux images captées par les caméras de sécurité.

Au moment des faits, le militaire attaqué il était hors service.

Pour des causes qui font l’objet d’une enquête, un groupe de jeunes a attaqué la victime à coups de poing et de pied puis a pris la fuite.

Plusieurs camarades du militaire l’ont d’abord aidé, puis des membres de la police nationale et du personnel médical sont venus, qui ont transféré le blessé à l’hôpital de Jaca. Il a subi diverses blessures, bien qu’il n’ait pas eu besoin d’être admis, il a donc pu être libéré quelques heures plus tard.

Les Groupe opérationnel local de la Comisara de Jaca identifié les auteurs présumés des coups, qui ont été arrêtés vendredi et qui ont été traduits en justice samedi pour un crime présumé de blessures.

Les adultes l’ont fait au Tribunal d’Instruction en fonction de la Guardia de Jaca et les trois mineurs au Parquet des mineurs.

Un autre militaire attaqué à Huesca

Septembre dernier un militaire, 27 ans, a été blessé à Huesca alors qu’il aidait une fille qui était harcelée par un groupe de jeunes.

L’un des harceleurs l’a frappé, le faisant tomber au sol, lui causant un grave traumatisme crânien.

Cela s’est produit à l’aube sur la Plaza de Nuestra Seora de Salas, un endroit où plusieurs patrouilles de police se sont rendues et ont vu un jeune homme étendu inconscient sur le sol.

Une personne qui se trouvait à côté de lui a expliqué que les assaillants avaient été six ou sept jeunes qui s’était enfui par le passage de Salas. Immédiatement, la police a mis en place un dispositif de recherche et une patrouille a localisé les auteurs potentiels.

Étonnamment, les jeunes hommes ont encerclé les policiers, les ont saisis par les bras au point qu’ils les ont frappés et les ont secoués pour les empêcher de s’approcher de celui qui avait des traces de sang sur ses vêtements. A ce moment, une voiture de patrouille est arrivée et ils sont tous partis rapidement et se sont dispersés.

L’enquête policière a permis d’identifier, de localiser et d’arrêter trois d’entre eux, dont l’un des principaux auteurs de l’attentat. La victime était un militaire madrilène stationné à la caserne Sancho Ramrez à Huesca. Plusieurs ont été admis aux soins intensifs de l’hôpital universitaire de Saragosse.