Garca-Gallardo (Vox) : « On ne va pas s’abstenir. On ne sera la béquille de personne »

Élections Castille et León 2022

Le candidat d’Abascal prévient qu’ils ne vont pas « donner les voix » et que le « devoir » de Vox est d’intégrer le gouvernement de Castilla y León

Vox ne facilite pas un gouvernement PP solo en Castille-et-LeónLE MONDE (Vidéo) // EFE (Photo)

Le candidat Vox à la présidence de Castilla y León, Juan García-Gallardo, a été clair ce lundi : « Nous n’allons pas nous abstenir. Nous n’allons pas donner les voix au PP. Nous l’avons dit pendant la campagne et nous ne sommes pas comme Pedro Sánchez, ce à quoi nous nous engageons dans la campagne, nous le maintenons. Nous ne serons la béquille de personne.

Lors d’une conférence de presse, García-Gallardo a précisé ses principes. « Nous ne sommes ni plus ni moins que d’autres. D’autres avec moins ont été au gouvernement », en référence à Ciudadanos et sa participation à l’exécutif régional.

Le président de Vox, Santiago Abascal, dans ses premiers mots après le jour des élections, a approuvé Garca-Gallardo comme vice-président du conseil d’administration. Ce lundi, son candidat a réitéré le message : « Je ne vais donner les voix à personne. » « Le résultat des élections est clair. Nous avons le droit et le devoir de rejoindre le prochain gouvernement », a-t-il déclaré.

Le candidat Vox n’a pas exclu qu’il puisse y avoir un rapprochement entre le PP et le PSOE, « ce sera de la responsabilité du PP ». Lors de la conférence de presse, García Gallardo a assuré qu’Alfonso Fernndez Maueco ne l’avait pas encore appelé, « je pense qu’il veut d’abord appeler le PSOE », a-t-il déclaré. Mais lorsque ce rapprochement aura lieu, « les politiques d’abord et ensuite on parlera de charges. Et d’abord, abroger la législation de gauche et baisser les impôts ».

Maueco, « pieds et poings liés »

Il a annoncé que Vox maintiendrait des contacts avec toutes les plateformes provinciales, « même celles qui n’ont pas obtenu de représentation, pour recueillir leurs justes revendications à la table des négociations ».

García-Gallardo, un novice politique d’une trentaine d’années, a sorti ses nouvelles galons et a précisé qu’il dirigerait le comité de négociation Vox et qu’il serait discuté en Castille-et-León. En ce sens, je glisse des critiques vers les messages qui viennent des rangs populaire, à la fois de Maueco et de Gnova. « Nous craignons sérieusement que le PP de Castilla y León ne soit pieds et poings liés par Gênes ou par Bruxelles. »

Le candidat de Vox s’en est pris durement à « la Tezanos gauche et à droite ». « C’est un problème pour la démocratie. Les sondages ont tenté de conditionner les résultats. »