Fernando Grande-Marlaska poursuit sa dynamique d'approche des détenus ETA au Pays Basque

Mercredi,
5
août
2020

14:04

L'Intérieur décrète le transfèrement d'un nouveau détenu reconnu coupable de meurtre infructueux, 58 étant déjà approchés par le Gouvernement

Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, en visite ...

Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, lors d'une récente visite dans un centre de l'Association pour la prévention, la réinsertion et la prise en charge des femmes prostituées.

EFE
  • Terrorisme.

    Grande-Marlaska rapproche trois autres détenus de l'ETA du Pays basque, l'un d'eux étant le conducteur de la «  caravane de la mort ''

  • Politique.

    Le PP demande la comparution de Grande-Marlaska au Congrès pour expliquer sa politique sur les prisonniers ETA

Le ministère de l'Intérieur poursuit sa dynamique d'approche des prisonniers de l'organisation terroriste ETA dans les prisons du Pays basque. Ce mercredi encore, le département dirigé par Fernando Grande-Marlaska a communiqué une autre approche, celle d'un prisonnier condamné pour crimes de sang.

Au total, 58 détenus terroristes ont déjà été approchés pendant le mandat de Pedro Sánchez, suivant les instructions du ministre de l'Intérieur.

Le ministre a promis devant les victimes du terrorisme de ne pas approcher les prisonniers condamnés pour crimes de sang. Mais la semaine dernière, il a accordé cette approche à l'un des meurtriers du lieutenant-colonel Pedro Antonio Blanco, le premier assassiné de l'ETA après la rupture de sa trêve pendant le mandat de José María Aznar.

Le Secrétariat général des établissements pénitentiaires a approuvé ce mercredi un nouveau transfert d'un détenu terroriste. Il s'agit de Zígor Blanco Santiesteban, condamné à 22 ans pour tentative de meurtre et dommages-intérêts pour une attaque avec des cocktails Molotov contre une patrouille Ertzaintza à Portugalete en août 2001.

Zígor Blanco est entré en prison en mars 2003. Il sera transféré de Teixeiro aux Asturies. Selon le communiqué envoyé par l'Intérieur, le ministère ne révise à aucun moment que ce détenu a manifesté son rejet de la violence, a assumé la loi en vigueur ou a même demandé pardon aux victimes.

Justement, ce sont les principaux arguments avancés par le ministère de Grande-Marlaska à chaque fois qu'il communique une nouvelle approche. Les victimes ont élevé la voix car aucun des prisonniers amenés au Pays basque ne les a contactés pour demander pardon.

Les associations de victimes continuent d'exiger que le gouvernement collabore avec les tribunaux pour clarifier les meurtres en cours avant d'être approchés au Pays basque.

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