ERC et JxCat jettent les bases pour former un gouvernement lors de leur rencontre en prison

Aragons et Junqueras sont personnellement impliqués dans la négociation, transférés à la prison de Lledoners

Aragon
Aragons entre dans la prison de Lledoners pour négocier.EFE

La gouvernance de la Catalogne est à nouveau résolue en prison, comme il est d’usage depuis que les dirigeants indépendantistes sont entrés en prison pour avoir enfreint l’ordre constitutionnel en organisant le 1-O. Après plus de deux mois de paralysie pratique des négociations, ERC et JxCat ont choisi le centre pénitentiaire de Lledoners comme scène du sommet qui a commencé à démêler le pacte entre les deux forces sécessionnistes catalanes de partager le pouvoir à travers une réédition de l’organisation bipartisane qu’ils à tête. Quim Torra.

Dans un nouveau geste de soumission envers le néoconvergents après que son investiture ait été renversée deux fois, Père Aragons Il est allé en prison ce mardi pour tenir une réunion au plus haut niveau avec Jordi Snchez, secrétaire général de JxCat et homme fort de Carles Puigdemont dans les négociations. L’ancien président de l’ANC, également, tient le reste des prisonniers du JxCat à l’écart des pourparlers. Joaquim Forn, Josep Rull Oui Jordi Turull Ils restent isolés des informations les plus sensibles, selon des sources de la formation héritière de Convergncia de ce journal.

Il n’avait pas non plus été activement impliqué dans les conversations jusqu’à présent. Oriol Junqueras, car il avait décidé de rester par respect pour Aragon, selon des voix de l’ERC familières avec la négociation. Jusqu’à présent, le président des républicains avait délégué son candidat et Sergi Sabri -un de ses négociateurs les plus glacés- le pouls avec JxCat, mais ce mardi il a décidé de se présenter au conclave, qui a duré trois heures et demie et dans lequel les deux parties se sont félicitées de l’harmonie de la rencontre et elles ont a conspiré pour « continuer à travailler pour créer un gouvernement indépendantiste dirigé par Aragon et répondre au mandat de 52% des votes indépendantistes ».

Les sources consultées s’accordent à dire que le conclave tenu ce mardi n’a pas résolu la négociation, car il visait à aborder la composition du futur gouvernement, laissant la question la plus épineuse pour les prochaines réunions: le rôle de Puigdemont et la direction de la cause séparatiste depuis sa création, Consell pour la République. Pourtant, la base d’un pacte est tenue pour acquise.

Bien que Sanchez envisage d’utiliser ses permis pénitentiaires pour alterner les réunions à Lledoners avec d’autres réunions tenues au Parlement, la prison semble l’étape décisive de la négociation pour former un gouvernement, comme cela s’est produit lors d’occasions précédentes. Torra a été élu vicaire de Puigdemont après les sommets tenus à Soto del Real, où à l’époque les dirigeants de la procs en attente d’être jugé. La même chose s’est produite avec la négociation pour investir Pedro Sanchez et avec celle des budgets généraux de l’État, avec une mention proéminente pour la visite de Pablo Iglesias à Junqueras dans la même prison que Lledoners dans laquelle le mouvement indépendantiste mesure désormais sa capacité à parvenir à un accord permettant à ERC et JxCat de cohabiter à nouveau dans la Generalitat.

Les républicains ont fantasmé pendant des jours sur le fait qu’ils pourraient gouverner seuls s’ils néoconvergents Ils n’acceptent pas ses conditions et restent inflexibles quant au rôle de Puigdemont. Les Aragons en sont venus à exiger un accord avant le 1er mai pour ne pas activer seul la voie du gouvernement. Mais cet ultimatum d’ERC n’est pas non plus très crédible, fondamentalement parce que ce serait JxCat qui devrait accepter d’investir Aragons puis de passer à l’opposition. Il est vrai que Snchez a flirté avec cette possibilité il y a des semaines, mais tant le secrétaire général de JxCat que la majeure partie de son parti préfèrent refondre l’accord avec ERC pour préserver leur part de pouvoir et une capacité économique clé afin que le projet imberbe des résultats de Puigdemont viables.

Ainsi, le scénario le plus plausible consiste à nouveau à prolonger la négociation jusqu’à la limite légale établie pour contraindre ERC à accepter les postulats de Puigdemont au dernier moment.