ERC accepte que la table des négociations renaît après les élections de Castilla y Len

Les républicains évitent d’exiger que Sanchez reprenne le forum bilatéral avant le 13 février s’il offre des résultats tangibles.

Porte-parole de l'ERC, Marta Vilalta.
Porte-parole de l’ERC, Marta Vilalta.EFE
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Il exhorte l’ERC à ce que la table des négociations sur le conflit catalan commence à dégager des accords avec lesquels convaincre la majeure partie de la paroisse indépendantiste que l’organisation d’un référendum d’autodétermination vaut la peine de continuer à discuter avec le gouvernement. Les républicains sont pressés d’offrir des résultats à leur militantisme et aux nombreux détracteurs du dialogue avec l’Exécutif, mais pas assez pour mettre en péril la continuité du forum maintenant que Pedro Sanchez La législature est bouclée après l’approbation des budgets généraux de l’État.

Père Aragons Il exhorte le Premier ministre à reprendre les négociations bilatérales sur la résolution du processus séparatiste dans les plus brefs délais, mais en évitant d’exiger que Sanchez se réunisse à nouveau avant le 13 février, jour où auront lieu les élections en Castilla y Len. Nous ne voulons pas contribuer à un ensemble de dates. Cela dépend de l’accord des deux gouvernements pour que la table soit réunie au plus vite, tant mieux, s’est bornée à dire la porte-parole de l’ERC, Marta Vilalta, interrogés sur la rapidité qu’ils revendiquent à l’exécutif central.

Même s’ils préféreraient raccourcir les délais, les républicains jugent acceptable d’attendre un mois pour réactiver les négociations avec le gouvernement, surtout si, en échange, un ordre du jour est convenu qui leur permet de quitter la réunion avec quelque chose à apporter à la bouche du parti, masse souveraine très vicieuse.

On pourrait résumer l’état de la question dans lequel Aragons priorise les résultats à l’imminence de la nomination. La chose la plus importante est le contenu : qu’il y ait des avancées qui nous permettent d’avancer vers la résolution du conflit, a affirmé Vilalta pour développer un argument déjà exposé au cours des dernières semaines par Aragons lui-même, qui déjà dans son discours de Noël a affirmé à Snchez que le tableau offre des résultats tout au long de 2022 et qui a demandé la semaine dernière au président du gouvernement un calendrier précis pour sceller ces éventuels accords.

Parallèlement, le chef de l’exécutif catalan a prévenu qu’il commençait à explorer des alternatives au cas où la table échouerait. Le porte-parole de l’ERC a insisté sur cette menace : Il est évident que s’il n’y a pas de progrès, nous ne resterons pas les bras croisés. Nous ne renoncerons pas à l’indépendance. Nous voulons le faire d’une manière convenue comme l’Ecosse, avec un référendum, mais en même temps nous ne cesserons de travailler pour construire des scénarios qui nous permettent de faire la république catalane, quelle que soit la réponse de l’État.

Avec cet avertissement, ERC entend se mettre à l’abri des nombreux opposants à la table, parmi lesquels se démarque son partenaire gouvernemental. Une table de dialogue qui ne se réunit pas n’est pas une table ni un dialogue, diagnostique Junts à travers son porte-parole, Elsa artadi. Il n’y a ni méthodologie ni calendrier, la formation présidée par Carles Puigdemont a regorge, qui a accusé ERC de se plier aux besoins de Sanchez, car selon lui c’est le gouvernement qui impose de retarder la prochaine réunion de la table pour éviter de subir l’attrition avant la réunion. .les élections castillanes.

Entraînement néoconvergent continue d’être exclu du forum après Aragons ainsi déterminé en n’étant pas d’accord avec l’inclusion dans la délégation de négociation catalane de membres extérieurs au gouvernement tels que le secrétaire général de Junts, Jordi Snchez. Déjà avant, mais surtout depuis, le partenaire gouvernemental d’ERC s’est mis à remettre en cause l’utilité de la table sans proposer d’alternatives pour consommer la sécession, puisque Junts n’ose pas pour l’instant favoriser un retour à la voie unilatérale, elle se défend sans complexes par d’autres acteurs indépendantistes comme l’ANC, qui aspire à déclarer à nouveau l’indépendance et à la défendre, contrairement à ce qui s’est passé en 2017 après l’application du 155.