Deux ans de prison pour un couple marié pour avoir forcé une mineure à mendier avec son bébé

Selon la sentence, lorsque la jeune femme touchée avait 15 ans « elle a été vendue en Roumanie par ses parents au couple pour épouser leur fils »

Salle d'audience d'un tribunal.
Salle d’audience d’un tribunal.EFE
  • événements Libérés à Vlez-Mlaga sept victimes d’exploitation sexuelle soumises à une surveillance avec des caméras cachées

Le Cour supérieure de justice d’Andalousie (TSJA) a condamné un mariage à deux ans de prisonpour un crime d’exploitation pour avoir mendié après avoir soi-disant obliger à un mineur mendier avec votre bébé dans les villes de Cordoue, Malaga et Séville.

Plus précisément, la Haute Cour andalouse a partiellement accueilli l’appel interjeté par les défendeurs contre un jugement du Troisième section du tribunal de Cordoue et l’a révoqué dans le sens de les acquitter du crime de traite des êtres humains pour lequel ils ont été condamnés à cinq ans de prison, bien qu’il les condamne pour le délit d’exploitation à des fins de mendicité. Un recours peut être interjeté devant la chambre criminelle de la Cour suprême (TS).

Dans l’arrêt attaqué, il a été jugé prouvé que en 2013, alors que la jeune femme atteinte, de nationalité roumaine, avait 15 ans d’âge a été « donnée en Roumanie par ses parents, en échange de la réception d’une somme d’argent », aux deux prévenus, « pour épouser le fils de cesà peu près du même âge qu’elle. »

À cette fin, les prévenus, avec le mineur, se sont déplacés en Espagne, plus précisément dans une ville de Cordoue, où se trouvait déjà le mineur, « avec qui ce il ne s’est finalement pas marié, mais il sait vivre ensemble et avoir des relations sexuellesà la suite de quoi ils ont eu un fils en décembre 2014″.

De début 2015 à environ mai de cette année-là, les défendeurs, « d’un commun accord, profitant de sa situation vulnérableencore mineur, eh bien avait entre 16 et 17 ans, avec un fils nouveau-nédans un pays étranger et sous le contrôle de l’accuséils l’ont forcée à mendier et à vendre des fleurs » dans différentes municipalités, « en réquisitionnant toujours l’argent qu’elle tirait de ces activités ».

Pour la maintenir dans cette situation, « ils l’ont emmenée dans les endroits où elle devait mendier et vendre des fleurs », tandis que « ils la surveillaient constamment pour qu’elle n’entre pas en contact avec des tiers à qui elle pourrait faire part de sa situation ».

De même, comme indiqué dans la phrase, « ils l’ont intimidée avec la possibilité de ne plus jamais revoir son bébé, se faire frapper et bousculer ». La jeune femme a renoncé à toute forme de compensation.