Aznar refuse également d’aller à l’acte pour Miguel ngel Blanco à Ermua avec Pedro Sánchez

Il rejoint le sit-in des victimes et n’ira à l’acte PP que pour vêtir Marimar Blanco

Marimar Blanco, dans un acte d'hommage à son frère en 2019.
Marimar Blanco, dans un acte d’hommage à son frère en 2019.ANTONIO HÉRÉDIA
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L’ancien Premier ministre José María Aznar s’habillera ce samedi en Ermua un Blanc Marimardans l’acte que le PP organise depuis 24 ans pour commémorer le conseiller enlevé et assassiné par l’ETA en 1997, et que cette occasion aura une importance particulière.

La présence d’Aznar est le dernier ajout à un événement qui comprendra également Alberto Nez Feijo et le leader du PP basque, Carlos Iturgaiz. Les trois interviendront devant la sœur de Blanco, qui sera chargée de la fermeture, dans un geste avec lequel ils ont l’intention de contrer la décision initiale du maire d’Ermua, Juan Carlos Abascal (PSE-EE), pour empêcher leur participation à la manifestation institutionnelle prévue dimanche dans la même ville biscane à l’occasion du 25e anniversaire de l’assassinat, présidée par le rois et celui d’aller à Pedro Sánchez.

Précisément, les sources populaire a expliqué aujourd’hui que c’était le Maison du Roi celle qui est intervenue pour que Marimar Blanco puisse enfin intervenir également dimanche, rappelant ainsi son frère et toutes les victimes de l’ETA dans les deux événements prévus ce week-end dans la ville.

Le maire socialiste d’Ermua a demandé à Marimar Blanco de voir son discours avant

L’ancien président du gouvernement et également victime de l’ETA, José María Aznar, se rendra à Ermua samedi lors du premier acte public avec l’actuel chef du PP, Alberto Nez Feijo, et ne coïncidera pas avec Pedro Sánchez dans l’institutionnel acte organisé par la mairie d’Ermua dimanche. Aznar a modifié son agenda après la polémique sur la décision initiale du maire, Juan Carlos Abascal, de ne pas inclure Marimar Blanco parmi les représentants institutionnels de l’acte présidé par Felipe VI.

Un premier refus qu’Abascal a fait valoir devant Marimar Blanco en conséquence du caractère institutionnel de cet hommage, qui réunira dimanche un demi-millier de participants sous la présidence du Roi. Les interventions de Pedro Sánchez, du lehendakari, d’Iigo Urkullu et du maire d’Ermua lui-même sont également confirmées.

Depuis 1998, le conseil municipal a réalisé un simple acte de commémoration pour Miguel Ángel Blanco et le coiffeur Sotero Mazoassassiné le 6 novembre 1980 par un commando de l’ETA qui a également tiré sur son ami, le gendarme national José Alberto Lisalde. Le Consistoire de Vizca, avec l’équipe de la Casa del Rey et de Pedro Sánchez, a été chargé d’organiser l’acte institutionnel de cette année, qui se tiendra dans le centre sportif qui porte le nom du maire assassiné par l’ETA.

C’est la Maison du Roi qui a informé la sœur de Blanco qu’elle pouvait parler

Le PP a révélé aujourd’hui que le maire Abascal était venu demander à Marimar Blanco de lui envoyer le discours qu’il allait prononcer devant le roi et le reste des autorités. Un geste qui, du parti de Feijo, a été interprété comme une tentative de censure préalable avec la sœur de Blanco, présidente de la Fondation qui porte le nom du maire assassiné et aussi d’un parlementaire du PP La communauté de Madrid. Marimar Blanco a rejeté la demande d’Abascal après avoir, selon le PP, le soutien de la Maison Royale pour s’adresser à toutes les personnes présentes.

Personne ne peut douter que dimanche se souviendra de l’attentat terroriste qui a coûté la vie à Miguel Ángel et qui a mobilisé, comme jamais auparavant, toute la société espagnole avec l’émergence de l’Esprit d’Ermua, a rappelé Blanco au maire Abascal dans une lettre publique – transmise à Moncloa et à Palais d’Ajuria Enea- qui a redirigé la tension née de l’organisation de cet événement.

Un hommage institutionnel qui a lieu la même semaine que Sánchez a conclu un nouvel accord avec EH Bildu, cette fois en Loi de la mémoire historiqueun. Les critiques sur l’alliance du PSOE avec le parti d’Arnaldo Otegi se multiplient. Le leader d’EH Bildu, qui en 1997 ne voulait pas condamner l’enlèvement et le meurtre de Blanco, a évité d’apparaître en public tout au long de la semaine pour ne pas être interrogé à ce sujet.

Ni Vox ni des groupes de victimes du terrorisme ne se rendront à Ermua en raison de la présence de Pedro Sánchez pour protester contre ses pactes avec Bildu.