Attaque implacable contre le PP après la «  confession  » de Brcenas

Carmen Calvo suggère que le premier parti d’opposition devrait «se refaire» s’il veut se distancier des pratiques de financement illégales que dénonce son ancien trésorier

Pablo Casado, l

Pablo Casado, chef du PP, et Cuca Gamarra, porte-parole parlementaire, au Congrès.
IGNACIO GIL MONDE

  • Une analyse.


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  • Justice.

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PSOE, United We Can, ERC, Bildu, BNG …, les accusations de corruption retombent comme une tempête de grêle sur le Parti populaire. L’élément déclencheur a été l’écriture collaborationniste dirigée par l’ancien trésorier de la formation à la Procureur anti-corruption juste avant le début du procès pour la comptabilité B du parti devant la Haute Cour nationale. Bref, ce qu’on a appelé, la « confession » de Brcenas.

De la première vice-présidente du gouvernement, Carmen Calvo, suggérant que le premier parti de l’opposition devrait « se rétablir » s’il veut se distancier des pratiques de financement illégales que dénonce son ancien trésorier, jusqu’à ce que les considération concluante faite par le partenaire minoritaire du gouvernement, United We Can, et les alliés d’investiture des affirmations de Brcenas, pour prononcer une condamnation à la culpabilité.

La bataille de la corruption entre les forces politiques rouvre en toute austérité avec la populaire au milieu de tsunami Essayer de survivre à son passé en pagayant contre la houle.

De la prétention à s’éloigner des responsabilités, en faisant valoir que tout est hérité des étapes précédentes, à la tentative de contre-attaque, la direction actuelle du PP a planifié sa stratégie de défense contre l’assaut des adversaires politiques.

Ainsi, le porte-parole parlementaire de la populaire Il n’a pas hésité à répondre au numéro deux du gouvernement en lui rappelant qu’elle -Carmen Calvo- était «une conseillère de l’ERE de Chaves», ce qui, selon lui, lui ôte toute légitimité à donner «des leçons d’honnêteté».  » Cuca Gamarra souligne dans un tweet que les socialistes « n’ont pas encore rendu un seul euro de l’argent public qu’ils ont volé » et conseille à la première vice-présidente de consacrer son temps à « travailler pour les Espagnols ».

Aussi Javier Maroto, porte-parole populaire au Sénat et membre de la direction du parti, il s’est heurté à des critiques. Leurs arguments impliquent que le nouveau PP ne serre pas la main pour condamner et agir contre tous ceux que la justice considère coupables. Maroto a souligné dans une interview sur Onda Cero que la direction actuelle du parti, avec Pablo Casado à la barre, a commencé son voyage en levant le drapeau de la lutte sans cérémonie contre la corruption. Le sénateur a en outre insisté sur le fait que le populaire Ils espèrent que Brcenas mettra les cartes et les preuves qu’il prétend avoir sur la table une fois pour toutes.

De United We Can, les aveux de Brcenas ne laissent aucun doute. Son porte-parole au Congrès, Pablo Echenique, suppose que le PP « en plus d’avoir commis des actes de corruption, a voulu contrôler le pouvoir judiciaire », comme le montre à son avis la déclaration de Brcenas, « pour les dissimuler ». Echenique soutient que c’est précisément à cause de cette tentative de dissimulation que Pablo Casado «bloque le renouvellement du CGPJ depuis deux ans».

« Très juste de la démocratie »

Bildu, en plénière du Congrès, a profité de l’occasion pour évoquer, conformément à la déclaration de Brcenas sur la case B des populaire, la Mallette de cuisine et rappelez-vous donc que le PP fait l’objet d’une enquête aujourd’hui pour « avoir combattu avec les moyens de l’État, les fonds réservés et les agents de police, en dehors de la loi, contre ses ennemis internes, pour dissimuler ses manigances, et contre ses ennemis extérieurs en Catalua, Pays Basque et dans les partis de gauche. »En bref, selon son porte-parole Jon Iarritu, « contre tous les passants ».

Aussi le BNG, depuis la tribune du Congrès, a attaqué le premier parti d’opposition dont il a dit qu’il était « très juste en démocratie et très largement en corruption ». De plus, son adjoint Nstor Rego Il a assuré que « s’il y avait justice dans ce pays, le PP serait interdit pour être une organisation criminelle ».

ERC n’a pas non plus été absent des critiques. Gabriel Rufin a convoqué les médias en milieu de matinée pour applaudir que Brcenas « chante ». Le porte-parole des républicains indépendantistes catalans a tenu pour acquis que « la vague de corruption, de détournements de fonds et de pots-de-vin » qui inonde le populaire « est énorme », et a accepté les déclarations de l’ancien trésorier quand « il dit ouvertement que le PP est un clan mafieux et une machine de corruption. «