Arrimadas et le chef du PP valencien visualisent le « bastion » anti-Puig sans même parler de listes communes

Le chef de Ciudadanos et Carlos Mazn ont apprécié leur « coalition fructueuse » au sein du conseil provincial et du conseil municipal d’Alicante et ont entamé une bataille commune aux Cortes. « Nous sommes des partis différents, mais nous sommes d’accord », a déclaré Arrimadas. Mazn voit « une route intéressante à parcourir »

Dans
Ins Arrimadas et Carlos Mazn, hier, lors de leur rencontre à Alicante.MORELEFE
  • Listes communes Les citoyens laissent la porte ouverte à une possible débâcle électorale
  • Rencontre avec Mazn Arrimadas rencontre le chef du PP valencien en plein débat sur les listes communes dans la communauté

Le président de Ciudadanos, Ins Arrimadas, et le président du PP de la Communauté de Valence, Carlos Mazn hier à Alicante ont renforcé leur alliance pour demander un changement de gouvernement dans le Communauté Valencienne. Les deux parties, partenaires de la Diputacine et de la Mairie d’Alicante, forment un coalition fructueuse qui travaille avec loyauté et rigueur, une expérience qu’ils voudront exporter aux tribunaux valenciens et au Palau de la Generalitat la prochaine législature. Ce que ni l’une ni l’autre n’est comment.

L’union des deux forces libérales – avec une idéologie similaire dans la sphère économique et dans la lutte contre le nationalisme – est un scénario qui, contrairement à l’expérience des accords de gouvernement, se pose désormais avant les élections. Les sondages placent Cs en dehors du parlement valencien (il a besoin de 5% des voix) et Mazn ne veut pas que ce vote échappe au bloc anti-botnique. Dans la formation orange, de leur côté, ils tiennent aussi à préciser que leurs positions ne sont que proches des populaires, après s’être sentis trahis par leur approche de Ximo Puig il y a un an.

L’option de présenter des listes communes est sur la table même si, sans date électorale en vue, Arrimadas n’a pas souhaité la commenter. Je pense que ce que veut le citoyen, ce n’est pas de voir une diffusion des listes électorales. Nous sommes des partis différents, nous représentons des options politiques différentes, mais nous sommes d’accord où nous gouvernons, s’est-il borné à dire. En arrière-plan se trouve l’objectif de ne perdez pas vos acronymes, de forcer une coalition et non une absorption. Un pacte similaire au tissu du Pays Basque, mais avec une différence qui verbalise : Dans la Communauté Valencienne il est visualisé qu’un autre gouvernement est possible libéral, modéré et réformiste. Cela vaut la peine que nous soyons d’accord, car Ciudadanos sera fondamental dans ce changement de gouvernement, mais Nous ne pouvons pas seuls, nous devons collaborer, a-t-il assuré.

Il ne ferme pas la porte, et c’est ainsi que Mazn veut la garder car nous avons une route intéressante devant nous. À Alicante, ils l’ont commencé en reconnaissant à la fois le bon fonctionnement des gouvernements qui participent au Conseil et le mairie, converti en un bastion du libéralisme qui a baissé les impôts, défendu l’hôtellerie et les indépendants, soutenu le tourisme, la culture et a réalisé le plus gros investissement dans les municipalités, a expliqué Mazn, mettant en avant les domaines provinciaux de l’Infrastructure et de la Culture, tous deux gérés par Citoyens.

Un pas de plus qu’ils ont fait dans la Congrès des députés, soutenant les modifications de l’investissement budgétaire prévu dans la Communauté, pour tenter de compenser les Ninguneo par Snchez tant en investissement qu’en financement. Et maintenant, nous allons aussi nous occuper du budget de la Generalitat en commun, a prévenu Mazn.

Les positions communes s’étendent également au domaine de ce qu’Arrimadas a appelé procs au valencien, qui suit le tripatito nationaliste de manière accélérée, avec imposition linguistique, subventions aux entités nationalistes… économiques et étant le moteur de l’Espagne.