Villarejo aux portes de son procès à la Haute Cour nationale : « La justice a servi à m’anéantir »

Le commissaire à la retraite fait face à ce jour à une accusation de plus de 100 ans de prison pour « l’affaire Tandem »

Commissaire à la retraite Jos
Le commissaire à la retraite Jos Manuel Villarejo, à son arrivée aujourd’hui à la Cour nationale.Fernando VillarEFE
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Jos Manuel Villarejo est arrivé ce mercredi à son procès devant le Tribunal National en se déclarant « innocent » de certains faits pour lesquels le Poursuivre lui demande plus de 100 ans de prison. « Pas du tout », a-t-il dit, il a utilisé les moyens à sa disposition pour Police d’offrir des services privés, comme le soutient le ministère public.

Aux portes du tribunal, le commissaire à la retraite a déclaré qu’il espérait que « la justice populaire » ne serait pas rendue et a regretté qu’il n’ait pas été traité comme un criminel présumé, mais « comme un ennemi à anéantir ». « La justice a servi à m’anéantir », a-t-il déclaré avant de pointer à nouveau, sans le citer expressément, l’ancien directeur du CNI. Flix Sanz Roldn, qu’il tient pour responsable de sa chute. « Je n’ai jamais eu peur d’aucun individu, aussi important soit-il, comme cet individu, le grand » seigneur protecteur « de la couronne. »

Villarejo a pu faire des déclarations car en mars dernier, la Haute Cour nationale l’a libéré provisoirement, en supposant qu’il ne pourrait pas être condamné avant que la peine maximale de quatre ans de prison préventive n’expire le mois prochain.

Villarejo est assis sur un grand banc avec ceux qui, selon l’accusation, lui ont commandé trois travaux d’espionnage, et qui l’ont aidé à obtenir les données des rivaux de la personne qui l’a embauché. Il a offert ses services alors qu’il était encore commissaire en activité, ce qui est une accusation de délit de corruption.

Plus d’un, en fait, car à partir d’aujourd’hui les trois premiers morceaux du Cas tandem que le juge d’instruction Manuel García Castelln abandonné fermé, appelé Terre, Le fer et Peintre.

Dans la pièce Terre Le travail de Villarejo a été étudié pour favoriser une partie de la famille Cereceda dans les litiges commerciaux. Le procureur demande que l’ex-policier soit condamné à 38 ans de prison. Dans la pièce Le fer La pétition a 57 ans et se concentre sur la commission d’un cabinet d’avocats pour espionner un cabinet d’avocats concurrent.

Enfin, dans la pièce Peintre la demande de Anti-corruption a 14 ans, à cause de ses emplois pour l’entrepreneur Juan Muoz Tamara et son frère face aux réclamations d’un ancien partenaire.