Un nouveau réseau de pointe mesurera le bruit de la circulation et de la vie nocturne à Madrid

Le conseil municipal de la capitale approuve aujourd’hui le remplacement des 31 stations de mesure devenues obsolètes et des 10 téléphones portables

le mairie de Madrid approuvera ce jeudi le renouvellement de la plupart de ses réseau de mesure du bruit, à la fois des points fixes et mobiles, pour mettre à jour les données détenues par la mairie et disposer d’un système renouvelé et à la pointe de la technologie qui offre des données en temps réel sur le bruit qui se produit dans toute la ville tout au long de la journée et de la nuit. Comme EL MUNDO l’a appris, le Conseil d’administration Le gouvernement municipal approuvera une dépense pluriannuelle de 2.132.381,06 euros pour changer le réseau « en urgence » et ainsi maintenir le système global de surveillance des nuisances sonores.

L’équipe gouvernementale veut remplacer le 31 stations qui composent le réseau fixe, 10 terminaux portables (sur 16 actuels) et trois véhicules instrumentés, qui devra désormais être à zéro émission.

Ces stations mesurent le bruit de la circulation, la pollution sonore de certains zones industrielles et aussi le bruit généré par la vie nocturne, par exemple, qui est maintenant devenu un grave problème après la pandémie et avec l’arrivée de l’été.

Sources de Zone Environnement Ils ont expliqué qu’avec ce nouveau réseau, Madrid va devenir l’une des villes européennes avec un système de contrôle du bruit urbain plus innovant et plus puissant.

Renouvellement urgent

Des sources municipales ont expliqué à ce journal que Madrid doit moderniser de toute urgence la quasi-totalité du système complet de surveillance de la pollution sonore (Sivca), d’abord en raison de « l’obsolescence » de l’actuel. Mais aussi à cause du black-out prévu pour la technologie RNIS utilisée par les stations qui fonctionnent actuellement.

Le réseau fixe de lutte contre les nuisances sonores compte actuellement 31 stations fixes réparties dans toute la capitale (voir le graphique ci-joint) qui transmettent à une station centrale où sont traitées toutes les données pour disposer d’une carte de bruit qui est complétée par les mesures de 16 stations mobiles et les trois véhicules qui passeront désormais à l’électrique. Les microphones extérieurs sont omnidirectionnels et disposent d’un système anti-oiseaux et d’une bonnette anti-vent. Les nouveaux seront beaucoup plus petits que ceux actuellement installés.

La mairie de Madrid a été pionnière en 1994 en incorporant un système de contrôle acoustique pour mesurer le bruit de la ville. Ensuite, six stations ont été ouvertes, qui ont été étendues à 25 en 1998, avec des extensions ultérieures aux 31 actuelles.

Sivca permet au Pôle Environnement et Mobilité de réaliser une carte de bruit révélant la radiographie des niveaux sonores de la ville. le Carte stratégique du bruit il est mis à jour tous les cinq ans. Le dernier a été publié en 2018.

Lorsque le conseil municipal détecte que les niveaux de bruit dépassent ce qui est recommandé, il peut créer un zone de protection acoustique spéciale d’agir dessus et d’essayer d’atténuer ce type de contamination. Actuellement, il existe trois zones de protection contre le bruit : centre, Tetuán-AZCA-Avenida de Brasil Oui Gaztambide (Chamberi). De plus, quatre districts –Chamartin, Chamberí, Salamanque Oui Vicálvaro– Ce sont des aires protégées environnementales, bien qu’avec des niveaux inférieurs aux trois aires de protection spéciale.

Le nouveau réseau servira à connaître avec beaucoup plus de précision le niveau de bruit subi par tous les quartiers de Madrid. Du Consistoire, ils soulignent que ce sera après l’été, si la pandémie de coronavirus se remet grâce à l’extension de la vaccination, qu’il sera nécessaire d’actualiser les niveaux de bruit des 21 quartiers de Madrid, qui sont tombés pendant le confinement et en raison des restrictions ultérieures sur la mobilité et l’activité commerciale et l’accueil.

Ces zones ont des règles particulières lorsqu’il s’agit d’autoriser des terrasses ou des activités de plein air pour atténuer ou contenir le bruit. En février dernier, Vox a demandé dans le Plein assouplir ces restrictions dans le quartier Centre pour pallier la crise hôtelière générée par la pandémie. A cette époque, le délégué à l’Environnement, Borja CarabanteIl était disposé à l’étudier pour « protéger le droit au repos et à la santé », mais en le rendant « compatible avec l’activité économique ».