Un cloud propulsé | Espagne

Jos
Jos Luis Escriv, ce mercredi, à Séville.EFE

Deux sages répètent généralement, les enseignants Buesa et Frère, qu’« avec les cotisations actuelles nous ne payons pas nos retraites de demain mais nos retraites d’aujourd’hui » et nous verrons demain, car finalement la pérennité du système dépend de l’emploi et de l’endettement ; indicateurs qui nous sont insaisissables.

En fait, la dette est utilisée à la légère comme un joker : un ballon à oxygène pour le moment et une suffocation pour les générations futures ; la dette gonfle sous le tapis à court terme. On peut proposer à son époque de ne pas le reconnaître et régler le problème comme d’habitude, avec un graffiti sur le mur ou un po-po sur le réseau.

Escriv, technicien de service dans un gouvernement délabré, s’est donné beaucoup de mal pour amender certains budgets dépassés depuis sa création. Escriv, pointu et fêtard, ne savait pas l’autre jour où était le verre, mais il sait où est le trou. Au début de la législature, il a caché comment il avait pu être un intrus et s’est associé en tant qu’agent double à la conception du dispositif de revenu minimum d’insertion. Depuis, seules les pilules de réalité lui ont échappé.

Il résista à la purge ministérielle de juillet ; et qu’il a tout gâché une semaine avant d’avertir les quinquagénaires qu’ils devraient allonger l’âge de la retraite ou assumer un « petit ajustement » de leurs retraites. Il a déjà tout mis noir sur blanc, élargissant l’éventail des victimes : il propose de travailler un peu plus cher pour compenser en partie le gaspillage.

Il n’y a pas Draghi qui rougissent aux garzones et aux chasseurs. Le recul des élites consiste à céder au courant dominant et au discours mensonger et à assumer l’absence de ce qui se confond égoïstement avec l’État-providence. Le bien-être est durable, ce qui coûte cher aux contributeurs ce sont les campagnes de réélection ou l’incapacité et l’inexpérience des gouvernements. L’idéologie couvre l’incompétence et étouffe l’efficacité.

La « tirelire » n’existe pas, c’est une référence iconographique inapplicable aux retraites. Le fonds de réserve a été mis en place pendant la crise et depuis 2017, il n’a même pas généré de rendement. Au total, là où il y avait 63.000 millions il y a 10 ans, en 2020, selon le dernier rapport du ministère, ils sont 2.138. La dette du Royaume monte et le fonds baisse depuis 2013, mais depuis 2019 le président fait rouler un nuage avec un moteur.

L’Exécutif alloue le même montant au fonds chaque année, mais il en reste de moins en moins dans le cochon. Il est vacant parce que le gouvernement a des partenaires insatiables. Comme l’a dit un autre qui sait: « Devinez qui va payer le caprice d’inclure le catalan sur Netflix. » Netflix ne va pas consentir à perdre de l’argent, alors un poste budgétaire imputé, par exemple, déjà pot bientôt, aux « politiques de promotion culturelle et de diffusion linguistique » mettra les euros qui viennent compenser le compte de résultat des plateformes numériques.

Pendant ce temps, le Gouvernement, incapable de se débarrasser de son fantasme, est revenu à son passé et à sa fiction et a présenté ce mercredi les Budgets au Congrès, contre vents et marées et des organes indépendants, cousus et confiés à la merci des fonds européens. À Sanchez il lui suffit de croire que la croissance est ce qui le soutient pour se soutenir. L’obstination est une nécessité, pas un attribut.