Trois interpellés pour la mort de la femme dont le corps est apparu dans un égout

La Police soupçonne le fils adoptif de la victime et un autre mineur, qui auraient agressé la femme pour un problème de drogue

commission
Commissariat de la police nationale de Malaga.

Le groupe des homicides Gendarmerie nationale à Malaga a déjà arrêté trois personnes en relation avec la découverte ce mardi du corps sans vie d’une femme à l’intérieur d’un égout à Malaga.

À peine 24 heures après la découverte du corps, les agents ont arrêté l’un des enfants du défunt, un jeune de 22 ans accusé de meurtre et de vol avec violence. Et 48 heures plus tard, la police a procédé à l’arrestation d’un mineur, étranger à la famille, également pour sa responsabilité présumée dans ce qui s’est passé et à qui sont imputés les mêmes crimes que le fils de la victime.

La deuxième des arrestations de la journée, la troisième en rapport avec les événements, est celle d’une femme de 38 ans qui aurait couvert le fils du défunt. Dans le cas de la femme et comme l’a expliqué la police nationale de Malaga, elle devait faire une déclaration ce jeudi, puis être libérée avec des accusations.

Les deux autres détenus en lien avec leur responsabilité présumée dans la mort de la victime, le benjamin de ses enfants et le mineur, restent en prison dans l’attente de leur décision judiciaire ce vendredi. Le fils du défunt sera pris en charge par le Tribunal des gardes à vue et le jeune de 17 ans sera pris en charge par le Parquet des mineurs.

À la lumière des enquêtes menées par les agents du Groupe Homicide de Malaga au cours de ces premiers jours d’enquête, toutes les hypothèses pointent vers le vol et la drogue comme principal mobile de l’incident, ont confirmé les sources consultées par EL MUNDO.

Le fils de la femme retrouvée morte et la mineure – tous deux arrêtés en ce moment – ont agressé la victime à son domicile où, selon les données recueillies, ils lui auraient mis fin à la vie. Dans les jours suivants, les deux enquêtés se seraient débarrassés du cadavre, le jetant à l’endroit où il se trouvait finalement en début de semaine.

Malgré l’état de décomposition avancé dans lequel le corps a été retrouvé, ce qui a rendu son identification considérablement difficile, les experts de la police scientifique ont pu déterminer l’identité de la défunte, une femme d’environ 60 ans qui répondrait à le nom de Angela Mérida.

Le corps sans vie d’Angela est apparu ce mardi vers midi à l’intérieur d’un coffre d’environ huit mètres de profondeur dans un terrain vague près de l’appartement où elle vivait dans le quartier de Teatinos, une zone d’expansion urbaine au nord de la capitale de Malaga dans laquelle de nombreux étudiants universitaires et les jeunes familles résident. Il était enveloppé dans un drap et avait une corde autour du cou.

La victime était portée disparue depuis le 23 mai et tout indique qu’ils auraient pu lui ôter la vie quelques jours seulement après que son frère a signalé sa disparition, comme l’ont précisé les milieux policiers.

Bien qu’à ce jour les causes précises du décès soient inconnues, les sources consultées ont déjà confirmé d’emblée qu’il s’agissait d’une mort violente et font état d’un étranglement, ce pour quoi il faudra attendre le rapport d’autopsie qu’elles sont effectuées par le médecins légistes et les résultats de l’enquête menée par le groupe des homicides du poste de police provincial.