Le gouvernement limoge Paz Esteban de la direction du CNI pour calmer ses partenaires pour les écoutes téléphoniques. Moncloa attendait un rapport qui entérinait son départ. Espionner le téléphone portable de Marlaska a été ce levier. Robles remporte l’impulsion de relais
Le gouvernement n’a pas attendu plus longtemps et a décidé de limoger le directeur du Centre national de renseignement (CNI), Paz Esteban. Sa sortie survient après Moncloa avoir le rapport de Centre national de cryptologie (CCN), rattaché à la CNI, qui a certifié que la faille de sécurité ne se limitait pas seulement à l’espionnage des téléphones portables de Pedro Sánchez et de la ministre Margarita Robles, mais d’autres ministres, comme le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Depuis qu’il a sauté dans la sphère publique, étui pégaseavec l’espionnage aux dirigeants indépendantistes, à La Moncloa l’accent a été mis sur les services secrets malgré les réticences de la Défense, qui a défendu le travail d’Esteban jusqu’au dernier moment.
Outre « l’attaque extérieure » du terminal du ministre de À l’intérieur, survenue en juin 2021, comme celle du ministre de la Défense, en pleine escalade de tension avec le Maroc. Par ailleurs, le rapport du CCN a confirmé la tentative d’attentat avec Pegasus sur le terminal du ministre de l’Agriculture, avions louisbien qu’il n’ait pas été achevé. Rappelons que Planas a été ambassadeur d’Espagne au Maroc entre 2004 et 2010.
Les partenaires du gouvernement, de United We Can à ERC, revendiquent des responsabilités en matière d’espionnage. démissions. L’exécutif a promis deux enquêtes, l’une interne à la CNI et l’autre par le Médiateur, pour calmer les troubles et avoir des arguments à l’appui de la décision de limoger le chef des services secrets. Une décision précipitée ce mardi, ont confirmé des sources gouvernementales à EL MUNDO.
Cependant, malgré le départ forcé d’Esteban, reste à savoir si ce bilan répond aux revendications des indépendantistes, qui ces derniers jours ont déjà visé directement Robles.
En tout cas, Pedro Sánchez assister à la rencontre avec le président de la Catalogne, Pierre Aragons, dans les prochains jours, avec cette décision déjà sur la table. Un rendez-vous dans lequel il espère réorienter la relation avec cette formation, un partenaire important pour assurer la stabilité et la gouvernance.
Robles est imposé par le relais
Une fois que La Moncloa a exécuté le bouton pour la sortie d’Esteban, il y a eu une lutte de pouvoir pour voir qui était son remplaçant. Parmi les noms qui semblent occuper le chef des services secrets figurait celui du général Miguel Angel Ballesteros, actuel directeur général du département de la sécurité, attaché à Présidence du gouvernement. Il s’agissait de placer à sa tête une personne de confiance de l’équipe du président du gouvernement.
Cependant, être enfin Esperanza Casteleiro Llamazares, Personne de la plus haute confiance du ministre Robles, ce n’est pas en vain qu’elle a été directrice de son cabinet. Elle était actuellement secrétaire d’État à la Défense. Ainsi, la lutte pour le remplacement s’est imposée à la Défense, ministère auquel est rattachée la CNI.
Cateleiro est aussi un bon connaisseur du CNI. Dans les services de renseignement, elle a été chef du domaine de la gestion des ressources humaines ; secrétaire générale; o Chef de l’unité de renseignement du Centre de renseignement contre le terrorisme et la criminalité.
Un rapport prouvant que des « erreurs » avaient été commises ou que davantage de ministres mobiles avaient été espionnés était essentiel pour La Moncloa, pour appuyer sa décision. Parce que Paz Esteban est apparue au Congrès il y a quelques jours et que son intervention a perturbé la ruée vers son expulsion. Ses explications ont prouvé que l’espionnage de 18 dirigeants indépendantistes avait été sous autorisation judiciaire. Les services secrets ont agi conformément à la loi.
Après ces explications, le Gouvernement a pris ses distances avec le travail effectué par le CNI et l’espionnage des dirigeants, parmi lesquels Pierre Aragons. Nous ne savions ni ne pouvions savoir si tel était le cas, ont expliqué des sources gouvernementales à ce journal, dans le but de se désolidariser.
« Solitude » et « déception » au CNI
Après avoir appris l’espionnage sur les téléphones portables de Pedro Sánchez et de la ministre Margarita Robles, les projecteurs se sont tournés vers le CNI. Le gouvernement a parlé de la nécessité de renforcer et d’améliorer les protocoles et les procédures, reconnaissant une lacune en matière de sécurité.
Entre-temps, au sein des services secrets s’est installé un climat dans lequel « le sentiment de solitude et de déception se mélangent », mais aussi une volonté de montrer qu' »ils forment une équipe » et que le soutien au réalisateur, Paz Esteban, est » fermée et unanime ». Cela a été révélé, expliquent des sources du Centre, dans l’acte interne qui s’est tenu la semaine dernière pour commémorer son 20e anniversaire. « C’était très émouvant et le soutien au réalisateur était total. »
Au CNI, ils parlent de « frustration » en raison de l’accusation portée contre eux par le gouvernement, insinuant qu’ils effectuent un travail sur lequel il n’y a aucun contrôle. Ils affirment être disposés à préciser que tout leur travail est « en conformité avec la loi et par mandat de l’exécutif ».
En ce sens, ils précisent que le Centre travaille conformément aux objectifs que le Gouvernement a approuvés dans la Directive sur le renseignement de 2019 qui comprenait la menace que le mouvement indépendantiste représentait pour l’intégrité et la sécurité de l’État.
Cette directive, ajoutent-ils, n’a pas été renouvelée, bien que la loi établisse qu’elle doit être approuvée chaque année, et le gouvernement n’a pas non plus procédé à la convocation du Commission déléguée aux affaires de renseignement qui est l’organe chargé, non seulement de définir ces objectifs et orientations d’action, mais aussi d’en assurer le suivi.
De la même manière, ils soulignent qu’il incombe au secrétariat général de la présidence d’envoyer périodiquement le téléphone portable de Pedro Sánchez au CCN pour qu’il soit soumis à un contrôle approfondi, ce qui n’a été fait que dans le cas d’espionnage à les nationalistes ont éclaté.
