Pujol Júnior présente sa collection de voitures de course d’une valeur de 2,6 millions pour la caution exigée par l’Audience

Jordi Pujol Ferrusola, au Tribunal national en février 2020.
Jordi Pujol Ferrusola, au Tribunal national en février 2020.Emilio NaranjoEFE

Jordi Pujol Ferrusola ha propuesto a la Audiencia Nacional que acepte su colección de coches de carreras como parte de la fianza que le impuso el juez cuando acordó sentar en el banquillo al ex president de la Generalitat Jordi Pujol Soley y sus hijos, con él a la Tête.

En tant que principal responsable des agissements prétendument criminels de la famille, le premier-né a reçu une caution de 7,5 millions d’euros pour couvrir les délits fiscaux pour lesquels il pourrait être condamné.

Dans sa lettre au Tribunal central d’instruction 5, Jordi Pujol Ferrusola propose de couvrir le montant de diverses manières. L’un d’eux est sa collection de véhicules, officiellement valorisée par l’administration à 2,6 millions d’euros. La liste comprend une dizaine de voitures : deux Porsche (356 et 911 Targa), une Abarth 600, trois Ferrari (une Testarrosa, une F40 et une 328 GTS), deux Lamborghini (une Miura et une Lamborghini Diablo), deux Mercedes (une SLR McLaren et 230 SL); une Jaguar e-Type et une Lotus Elan.

L’estimation la plus élevée correspond à la Lamborghini Miura : 816.000 euros, selon les calculs d’une éventuelle vente aux enchères communiqués à la Cour nationale par la sous-direction générale de la conservation, de l’administration et de la réalisation du patrimoine.

Un compte et une propriété

Quant au reste du gisement, Pujol Júnior veut le couvrir de deux manières. Le principal, avec les 3,8 millions déposés sur un compte courant CaixaBank détenu par Inter Rosario Port Services, dont l’unique partenaire est Active Traslation, une société détenue à 100 % par Jordi Pujol Ferrusola.

Le montant réclamé serait complété par une propriété à Barcelone appartenant à Iniciatives Marketing Inversions, qui appartient également à la société Pujol Ferrusola Active Traslation.

Le 16 juin, le juge Santiago Pédraz a accepté d’ouvrir un procès oral contre l’ancien président, ses sept enfants et 11 autres personnes – dont l’ex-femme de Jordi Pujol Ferrusola Mercé Gironés ou les hommes d’affaires Luis Delso, Carlos Sumarroca Oui Carlos Vilarrubí– Pour les délits d’association illicite, blanchiment d’argent, délit de poursuite de falsification de documents commerciaux, sept délits contre le Trésor Public et délit de non-exécution.