Podemos s’immisce dans la position du gouvernement: en pleine crise, il soutient l’autodétermination du Shara

« Nous avons toujours eu une position claire et que nous maintenons », défendent-ils du parti, qui demande de ne pas tomber dans les « chantage » du Maroc

Le col de Tarajal, à Ceuta, c'est mon
Le col de Tarajal, à Ceuta, ce mercredi.EFE
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Podemos a demandé à l’Espagne de ne pas céder aux « chantage » du Maroc et a demandé « la libre détermination du peuple sahraoui », comme l’a exprimé ce mercredi Idoia Villanueva, eurodéputée et secrétaire de l’Internationale du parti. violet.

« Nous avons toujours eu une position claire et que nous maintenons: la nécessité d’une libre détermination pour le peuple sahraoui telle que définie par le droit international », a précisé Villanueva dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par la formation.

Pour Podemos, le Maroc a utilisé «des individus et des familles en situation d’extrême vulnérabilité» pour «exercer une pression politique» contre l’Espagne en provoquant une crise migratoire à Ceuta.

Selon la plainte, ce qui s’est passé dans la ville autonome ces derniers jours est la tentative de chantage «la plus grave» que l’Espagne a subie de la part du Maroc dans la crise qui caractérise les relations entre les deux pays ces derniers temps.

Une politique d’immigration « erratique et inutile »

Pour Villanueva, la réaction du Maroc vient après avoir autorisé l’entrée du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, en Espagne d’être « un cas grave de Covid » et à un moment où les tensions se sont accrues « en raison des aspirations expansionnistes » du Maroc « sur le territoire du Shara occidental » et sur les ressources « de pêche et de minerais » tant sahraouis que canaris.

« Défendre notre souverain, c’est ne pas céder au chantage marocain », a affirmé l’eurodéputé logement, qui a appelé à un changement dans le cours de la politique migratoire européenne, qu’elle qualifie actuellement de « erratique et inutile ».

« Nous avons besoin d’une politique qui aille à la racine des conflits, qui est solidairement responsable entre les États membres, qui combat les causes de la migration forcée et qui évite les crises humanitaires », a souligné Villanueva.

Terre de reproduction pour «l’extrême droite»

De même, Villanueva a considéré que «l’extrême droite» fait de cette crise son vivier pour étendre son «discours de haine».

« Nous ne pouvons pas permettre au Maroc ou à l’extrême droite lâche et servile » d’utiliser les milliers de personnes qui ont traversé la frontière « pour faire chanter ou répandre leur discours de haine ».

En ce sens, le secrétaire international de Podemos a appelé à la fin de la « criminalisation » non seulement des personnes, mais aussi des organisations de sauvetage et des défenseurs des droits de l’homme « qui font ce que les administrations ne font pas ».