Le Premier ministre souligne la "co-gouvernance" qu'Urkullu a exigée de lui lors des conférences des présidents
"La feuille de route de la droite a échoué et je demande l'unité, l'unité et l'unité", a annoncé ce dimanche le secrétaire général du PSOE et président du gouvernement, Pedro Snchez, lors de sa première participation à un acte électoral de la campagne de les élections au Pays basque, tenues à Saint-Sébastien.
Snchez est déjà tourné vers l'Europe et la négociation des fonds communautaires, après avoir conclu des accords tels que le renouvellement de l'ERTE avec les agents sociaux et le décret de la nouvelle normalité au Congrès avec les votes également du Parti populaire de Pablo Casado.
Le président du PP, en particulier, Pedro Snchez lui a demandé de "ne pas entraver" Bruxelles avant la négociation de la répartition des fonds de l'Union européenne pour la récupération. Le Premier ministre a fait sa première dans la campagne basque en visant la distribution des 750 000 millions d'euros avec lesquels l'UE entend relancer l'économie du continent.
"Nous avons des semaines très difficiles à venir pour tuer les intérêts de 27 pays. Si le PP ne veut pas soutenir le gouvernement à Bruxelles, à moins qu'il ne fasse obstacle", a-t-il défendu devant les dirigeants socialistes basques.
Soutien à Mendia et critique du PP
Le PSE-EE s'appuie sur le remorqueur Snchez pour confirmer les bonnes perspectives dans les sondages, qui anticipent une croissance de ses neuf parlementaires actuels à 13. Une croissance qui les place encore loin du PNV et de l'EH Bildu, avec 28 et 18 députés, respectivement, mais qui permettent au candidat socialiste de «lehendakari», Idoia Mendia, pour durcir les négociations dans une réédition de son accord de gouvernement avec Iigo Urkullu et Andoni Ortuzar.
Snchez a approuvé l'objectif de Mendia d'aspirer au Lehendakaritza, mais a concentré l'essentiel de son intervention sur la justification des décisions prises par son gouvernement face à la pandémie de Covid-19. "L'unité est plus que jamais nécessaire et c'est ce que nous pratiquons même lorsque la droite a utilisé le virus pour renverser le gouvernement", a insisté Snchez lors de l'événement, qui s'est tenu au parc technologique de San Sebastin.
De plus, il a voulu opposer les décisions du gouvernement Mariano Rajoy à "sauver celui qui peut" avec les mesures adoptées par l'exécutif "afin de ne laisser personne de côté". Snchez a souligné les 9 000 millions d'euros apportés par le gouvernement pour réformer la santé publique en Espagne.
Parmi ses réalisations, le président s'est engagé à tenir les 14 conférences des présidents et est devenu un ardent défenseur de la "co-gouvernance" contre la critique de l'utilisation du commande unique faits par divers gouvernements régionaux, mais surtout par la lehendakari Urkullu.
"Le gouvernement espagnol doit coordonner l'action, ni recentraliser ni tomber dans un égoïsme local. La co-gouvernance est l'avenir du Pays basque, de l'Espagne et de l'Europe, et c'est ce que ce gouvernement a pratiqué", a-t-il défendu.
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