Pedro Snchez demande au PP avant l'Ibex 35 de "participer" pour sortir de la crise après la pandémie

Lundi,
31
août
2020

13:40

Snchez, avant le bouquetin: "Nous n'avons pas d'autre choix que de surmonter les difficultés ensemble"
LE MONDE (Vidéo) // EFE (Photo)

Convaincu que la pandémie a tout changé en Espagne, qu'il n'y a pas d'autre choix que de vivre avec l'incertitude posée par la présence du coronavirus, le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a lancé aujourd'hui un discours patriotique qui, malgré les difficultés, il est possible de faire face à la situation. Une intervention devant les principales entreprises du IBEX 35, dans lequel il a demandé au PP de "participer" pour favoriser la relance et lui a demandé de faciliter le renouvellement du CGPJ et de la Cour constitutionnelle pour contribuer à la stabilité du pays.

"L'Espagne veut et si l'Espagne veut, l'Espagne peut, mais nous devons en vouloir beaucoup", a-t-il assuré lors d'une conférence ce matin Maison d'Amérique, devant une centaine de représentants du monde économique et social, parmi lesquels Ana Botn (Banco Santander), Pablo Isla (Inditex), Jos Mara lvarez-Pallete (Telefnica), Jos Ignacio Goirigolzarri (Bankia), Antonio Brufau (Repsol) ou Carlos Torres Vila (BBVA).

Le deuxième vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, lors de l'événement organisé ce lundi avec des hommes d'affaires à Madrid.
Le deuxième vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, lors de l'événement organisé ce lundi avec des hommes d'affaires à Madrid.EFE

En fait, soutenu par tout son gouvernement, ainsi que par le bloc United Podemos, Sánchez a reconnu que malgré la diversité idéologique des personnes présentes dans la salle, elles sont toutes unies par leur volonté de faire avancer le pays. Et cette idée est ce que le directeur général a voulu projeter aujourd'hui à deux niveaux. Vers les Espagnols, la confiance qu'il est possible de sortir du nid-de-poule et vers le reste des partis politiques et principalement le PP, quelques heures à peine avant de recevoir le mercredi en La Moncloa Pablo Casado et le reste des dirigeants politiques lors d'une série de réunions.

Sánchez a appelé à "un nouveau climat politique de stabilité et d'unité" pour le "plus grand bien de la reprise du pays". Malgré ses frictions continues avec United We Can, il garantit la pérennité du gouvernement de coalition et de la législature mais assure que «ce n'est pas suffisant». "L'Espagne a besoin de beaucoup pour participer." Il n'a pas fait appel à l'unanimité, a-t-il expliqué, il n'a demandé à personne de changer l'échelle mais je demande que les positions de chacun correspondent à la situation actuelle.

A son avis, il est «temps des accords» et de «négociation» pour que ces quatre années de gouvernement soient «fructueuses», que le législateur en plus de «long» soit «fructueux». Personne ne peut profiter du mal de tout le monde, a-t-il souligné. Dans ces circonstances, face à une «calamité» qui «s'est produite», «l'unité» est essentielle. "Nous devons tous le prendre pour acquis, nous ne pouvons pas continuer comme avant", a-t-il insisté sur la capacité d'adaptation du gouvernement mais aussi des partis d'opposition.

Le président de Banco Santander, Ana Bot
La présidente de Banco Santander, Ana Botn, avec la ministre de l'Égalité, Irene Montero.EFE

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