Mossos et la police locale envisagent de faire des « grèves » en raison du manque de soutien du gouvernement

En raison de l’augmentation de la violence envers les agents et de l’impuissance de l’administration, ils envisagent des plans possibles dans le service puisque la législation les empêche de faire la grève

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Intervention de la police à Barcelone.
  • Événements Une nouvelle attaque de groupe contre une patrouille Mossos à Barcelone suscite l’indignation de la police

L’indignation des syndicats des Mossos d’Esquadra et de la police locale en Catalogne en l’absence de soutien explicite de la Gouvernement de la Generalitat Elle est arrivée à un tel point que certaines voix réclament déjà d’aller au-delà de la manifestation convoquée pour le samedi 23 octobre prochain à Barcelone et de faire des « arrêts » pendant le service. Les agents ne peuvent pas se mettre en grève, selon la réglementation en vigueur, puisqu’il s’agit d’un service essentiel et ils s’exposent même à des infractions très graves s’ils altèrent le fonctionnement normal de leur travail par ces actions.

Cependant, la situation au sein des organes autonomes de police et des municipalités a atteint une telle extrême qu’il n’est pas exclu de se limiter aux tâches fixées par la législation en matière de prévention de la criminalité, ceux qui sont obligés par la réglementation, et agissent toujours en conséquence. de la salle d’alerte des urgences. De cette façon, le service policier serait garanti mais il n’y aurait pas de présence policière constante dans la rue, augmentant ainsi le sentiment d’insécurité perçu par le citoyen, principalement à l’égard de la police de proximité. D’autres propositions au sein des groupes de policiers, comme la demande d’un congé médical avec attestation pour des jours précis, semblent pour le moment garées.

Et il pleut sur le mouillé pour les syndicats de police en raison de leurs plaintes que les administrations ne les soutiennent pas dans leur travail. Le week-end dernier, pour la troisième fois consécutive, il y a eu une nouvelle attaque contre des agents. Les Mossos d’Esquadra enquêtent sur l’attaque d’une patrouille dans le quartier de Ciutat Vella de Barcelone lorsqu’ils sont intervenus dans une bagarre entre deux groupes. Les policiers étaient entourés de dizaines de personnes qui ont commencé à les insulter et à les agresser en leur donnant des coups de pied et de poing jusqu’à ce qu’ils soient jetés à terre. Là, ils ont essayé de prendre l’arme réglementaire à l’un d’eux. L’intervention rapide d’autres unités de police a évité de plus grands maux et les agents ont pu être transférés dans un centre hospitalier pour y être soignés pour des polyconclusions.

Cette nouvelle attaque intervient une semaine au cours de laquelle les principaux syndicats de police ont tenu des réunions infructueuses avec des députés de JxCat et ERC au Parlement ainsi que le ministre de l’Intérieur Joan Ignasi Elena, qui ne leur ont pas proposé la solution qu’ils réclamaient. Les représentants des Mossos et de la police locale, qui attendent une rencontre avec le président de la Generalitat Pere Aragons, dénoncent que depuis l’été il y a eu une situation de violence très marquée envers les agents coïncidant avec les bouteilles et qu’elle a eu son plus grand exposant dans les attaques contre des véhicules de police et un poste de police Garde Urbaine pendant la Merc.

Les syndicats affirment qu’ils sont empêchés d’agir face à des comportements violents et sont invités à endurer lorsqu’ils reçoivent des objets jetés ou des conteneurs brûlés tandis que les vandales punissent les lignes de police avec un risque pour leur intégrité physique. Par ailleurs, un autre point de friction est le rejet de l’ERC et du JxCat que la Generalitat comparaît aux côtés des agents dans des affaires judiciaires pour atteintes à l’autorité, comme convenu par les Républicains et le CUP, dans le pacte d’investiture d’Aragons.

Abandonné par le gouvernement

Pour cette raison, les représentants syndicaux s’estiment impuissants face aux partis qui composent le gouvernement, qui se sont pour l’instant limités à tenter de s’entendre sur une proposition de reconnaissance du travail policier au Parlement. En ce sens, ils estiment qu’il faut « des actes et non des paroles » pour recevoir plus de moyens matériels et humains, en plus de la formation, et qu’ils « cessent d’être utilisés politiquement pour la convenance de chaque partie ».

Les représentants de SAP-FEPOL, USPAC-USCOP, SPC, SME, CAT-ME, SEIME-FEPOL, SICME, AFITCME et SEI, ainsi que les syndicats locaux de police tels que SICPOL, SFP-FEPOL, SAPPL, SAPOL, et l’association APME Ils prévoient de continuer cette semaine avec des réunions pour voir si les améliorations demandées en matière de main-d’œuvre sont appliquées ainsi que le soutien des administrations au travail de la police. Ils maintiennent la manifestation du 23 octobre au calendrier et réfléchissent déjà à d’autres actions pour donner plus de visibilité à leurs revendications.