Mara Jess Montero présente les budgets en ignorant les prévisions économiques à la baisse

Il nie « l’enfer fiscal » et proclame que les comptes publics amorcent une « ère nouvelle » et « renforcent la démocratie contre les populismes »

CONGRÈS DIRECT | Débat sur les budgets généraux de l’État
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La ministre des Finances, Mara Jess Montero, a défendu le projet de budget général de l’État comme une garantie que le pays s’engagera sur une voie de croissance « juste et équilibrée », très différente, a-t-elle dit, alors que le PP l’a suivi pour surmonter la crise financière. en 2012.

Le ministre des Finances a ignoré les prévisions révisées à la baisse faites par les organisations internationales et nationales et qui devraient, selon l’opposition, favoriser une révision des comptes de l’Etat. Selon lui, la volatilité actuelle née de la crise énergétique sera transitoire et l’on constate que « la reprise est une réalité ».

Ainsi, elle a insisté pour que le gouvernement maintienne toutes ses prévisions de croissance, de création d’emplois et de revenus, qui augmenteront de 10,8 % pour l’année prochaine. Malgré cette dernière information, Montero a démenti que ses comptes supposent, comme l’affirme l’opposition, un « coup de hache » ou un « enfer fiscal » pour la classe moyenne et les PME. Bien au contraire, les comptes, a-t-il dit, « dégageront des revenus disponibles » pour les citoyens supérieurs à 7.000 euros par an. Il a également mis l’accent non seulement sur les dépenses sociales envisagées dans les comptes, mais aussi sur l’engagement en faveur de l’égalité des sexes qui en découle.

Montero a souligné l’effort de gouvernement afin d’obtenir le plus grand nombre possible de soutiens pour réaliser les budgets et avec son argumentation il a essayé d’invalider les critiques de ceux qui assurent que l’Exécutif fait des concessions continues aux indépendantistes en échange d’approuver les comptes et de pouvoir rester en puissance.

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Pedro Sánchez et Mara Jess Montero, à leur arrivée au Congrès.EFE

L’objectif de l’exécutif du PSOE et de United We Can est de réaliser les budgets avec ERC, le PNV et EH Bildu, entre autres. Le ministre a assuré, se tournant vers les formations qui ont bien voulu négocier les comptes avec le Gouvernement, que par le « dialogue » il sera possible d’avancer dans ce qui « nous unit » et a appelé à un « débat franc, respectueux et éclairé  » aux forces qui ont soumis des amendements à l’ensemble.

« Sur le court dribble et la surperformance et le manque de critiques constructives », a-t-il assuré en pointant du doigt le PP. à la politique économique duquel il a consacré une bonne partie de son intervention. Une politique qui impliquait, selon lui, un fort revers pour le pays en plus de se révéler « inefficace et injuste », tout le contraire de ce que, a-t-il insisté, déploie l’exécutif de Sanchez.

Montero a défendu son projet en soulignant que les comptes sont « extraordinaires et indispensables » pour parvenir à une juste reprise du pays après la pandémie. « Il s’agit de mettre les gens au centre. Être un changement d’ère qui implique une nouvelle façon de comprendre la politique et de laisser la place à de nouveaux discours », a-t-il déclaré.

Le chef du Trésor a insisté sur la nécessité « d’apprendre à évoluer dans des scénarios d’incertitude et de volatilité ». Avec ce message, il a fait référence à la situation d’insécurité générée par le Covid, mais aussi à celle qui découle de la crise énergétique actuelle qui a provoqué une révision à la baisse par la Banque d’Espagne et Airef des prévisions économiques du gouvernement.

« Que le scénario soit volatil ne veut pas dire que nous n’avons pas de cap bien défini », a-t-il souligné face aux critiques.

Montero a néanmoins défendu que les comptes publics sont « prudents » et visent, a-t-il souligné, « à renforcer la classe moyenne et ouvrière, à protéger les plus vulnérables et à renforcer l’État-providence ». Deux clés qui, selon lui, « renforcent la démocratie et sont un antidote au populisme ».

Le ministre a insisté sur le fait que les Budgets pourront « moderniser le modèle de production et faire un saut qualitatif pour établir une croissance économique plus juste, équilibrée et efficace, génératrice d’emplois plus qualifiés et avec des salaires plus décents ».

Montero, lié par la présente, s’est également référé à l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui annule l’impôt sur les plus-values, annonçant un texte juridique imminent pour corriger les éléments déclarés inconstitutionnels afin de donner la tranquillité d’esprit et la sécurité aux contribuables et le financement des collectivités locales. entités.

Modifications à l’ensemble

Le projet de comptes publics pour 2022 surmontera demain sa première pierre d’achoppement parlementaire lorsqu’une large majorité votera contre les sept amendements dans l’ensemble – PP, Vox, Ciudadanos, Forum des Asturies, Coalicin Canaria, JxCat et CUP- qui ont déposé plainte contre elle.

Les Budgets entreront désormais dans une deuxième phase de traitement beaucoup plus complexe avec des négociations des contenus les plus variés et des tranches multiples avec les différentes forces parlementaires.

L’objectif du Gouvernement est d’obtenir l’appui nécessaire à la réalisation de tous les tronçons qui composent le projet. Il s’agit de plus de trente voix qui devront être votées ; trébucher sur un seul implique l’effondrement de toute la proposition de budget.