Les partenaires de Snchez se rebellent pour abaisser la réforme du travail pour ne changer que « certaines choses » et le PP prévient que « des fonds européens sont en jeu »

United On peut lui rappeler que « l’accord est contraignant », Bildu l’avertit qu' »il est temps de s’y conformer » et Mme Pas lui rappelle qu' »il ne peut pas rester à mi-chemin » de ce qui a été convenu au Congrès

Les porte-parole d'EH Bildu, Mertxe Aizpurua et de United We Can, Pablo Echenique, s'expriment au Congrès.
Les porte-parole d’EH Bildu, Mertxe Aizpurua et de United We Can, Pablo Echenique, s’expriment au Congrès.
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La tournure donnée ce dimanche par Pedro Sánchez à sa rhétorique sur la réforme du travail n’a pas plu à ses partenaires gouvernementaux. Le président est passé de la promesse de mettre « un terme » à la législation de 2012, comme il l’a dit lors du congrès du PSOE, il y a tout juste un demi-mois, à l’annonce que la réforme n’affectera que « certaines choses » du cadre du travail établi par le gouvernement de Mariano Rajoy et que le PSOE avait promis « d’abroger ».

Igo Errejn a été le premier à réagir aux propos du président depuis Rome, dans le cadre de G-20. Le leader de Mme Pas a critiqué ce dimanche que Sanchez « Maintenant, il évite de parler de l’abrogation » de la réforme du travail et affirme qu' »il ne peut pas rester à mi-chemin ».

« Il dit qu’il suffit de reconstruire » certaines choses « de la réforme du travail », a critiqué Errejn dans un message publié sur le réseau social Twitter. Le député lui rappelle d’ailleurs qu’« il s’est engagé dans la Congrès« .

Depuis Rome » moderniser » le modèle des relations de travail.

Dans la lignée d’Errejn, Unidas Podemos, principal partenaire de Sanchez dans la coalition gouvernementale, il a pressé le président par un bref message sur Twitter de son porte-parole au Congrès, Pablo Echenique : « ‘Pacta sunt servanda‘ »(« L’accord est contraignant »), dit le message, accompagné d’une image de l’accord de la coalition pour démarrer la législature et dans lequel le titre du point 1.3 est souligné « Nous abrogerons la réforme du travail ».

Bildu a également réagi contre les propos de Sánchez de Rome. Également via Twitter, le porte-parole du groupe nationaliste au Congrès des députés, Mertxe Aizpurua, a reproché au président d’être passé de parler d' »abrogation totale » à « reconstruire ‘certaines choses' ».

Aizpurua Il prévient qu' »il est temps d’abandonner les euphémismes et les ambiguïtés et d’abroger la réforme du travail comme le gouvernement l’a promis à EH Bildu. Il est temps de se plier aux revendications de la majorité sociale ». Bildu a autorisé la cinquième prolongation de l’état d’alerte en échange précisément de cet engagement.

Les propos du président sont interprétés par le Parti populaire comme la preuve du neuf que ce que la Commission européenne demande à l’Espagne, c’est « de ne pas revenir en arrière dans notre législation du travail, générant des rigidités qui nuisent à l’emploi ». Alors il assure à ce journal Elvira Rodriguez, vice-secrétaire économique de la populaire.

« Le problème de Snchez, c’est que ses partenaires exigent qu’il revienne, et comme il se fiche de dire une chose et le contraire sans résoudre la continuité, il est maintenant à la croisée des chemins », explique Rodríguez.

L’ancienne ministre estime que Sánchez essaie de souffler et de souffler en même temps pour satisfaire l’UE et ses partenaires, mais elle devra faire pencher la balance d’un côté, obligatoirement : « Quoi qu’il en soit, on le saura bientôt, mais on risque Fonds européens. », prévient-il.

Pour le PP, Sánchez ne fait que « jouer avec la langue, mais voyons ce qu’il se passe » de la réforme de Ftima Bez. « Les syndicats et les partenaires sont fermés, et s’ils touchent à la négociation collective, aux décrochages et à l’ultra-activité… ce sont des choses, mais ils chargent tout », explique le vice-secrétaire. populaire. « Il n’y a pas de droit », se plaint-il.

Mario garcs, porte-parole adjoint et coordinateur économique du Groupe parlementaire populaire, qualifie la stratégie de Sanchez de « cérémonie de confusion » et soupçonne qu’il veut « finir par se présenter comme un compositeur entre les deux sensibilités du gouvernement ». Cependant, « cette scission affaiblit la crédibilité de l’Espagne et sape la confiance de notre pays dans l’Union européenne », a-t-il souligné auprès de ce journal.

Elvira Rodrguez ajoute que les problèmes du marché du travail espagnol « ne sont pas résolus par la langue, mais en poursuivant la réforme de 2012 et en travaillant sur la dualité afin que les situations abusives et l’employabilité des chômeurs ne se produisent pas ».

En fait, comme EL MUNDO a avancé ce lundi, le PP va introduire un amendement dans les budgets 2022 afin que le sac à dos autrichien, Il s’agit d’un système de travail grâce auquel chaque travailleur dispose d’une capitalisation individuelle qu’il peut prendre du poids jusqu’à sa retraite ou utiliser lorsqu’il se retrouve au chômage. Le PP a transféré, en l’état, le plan de la Banque d’Espagne, d’un coût de 8 000 millions d’euros sur quatre ans.

Quoi qu’il en soit, Garcs espère que le gouvernement rectifiera, mais estime, même s’il le fait, qu’il sera trop tard : « Si Sanchez reconnaît enfin ce qui est raisonnable, c’est de consolider la réforme du PP qui a permis la création d’emplois pour une décennie, il aura perdu un temps précieux et aura contribué à gâcher une partie de la réputation de l’Espagne.»