Les Affaires intérieures retient tout le groupe de stupéfiants de la police à Mrida dans le cadre d’une opération anti-drogue

Dans une action coordonnée avec l’UCO, deux gardes civils ont également été arrêtés.

Une voiture de patrouille de police
Une voiture de patrouille de la police nationale.NGEL NAVARRÈTE
  • Cérès Deux morts, 15 empoisonnés et des œufs frits au lave-vaisselle : alerte à Cceres pour cocaïne frelatée
  • Justice Incarcération sans caution d’un détenu pour vente de cocaïne frelatée ayant fait un mort et neuf hospitalisations

La police et la garde civile ont mené une importante opération contre le trafic de drogue au cours de laquelle des agents des deux organismes liés à la lutte contre le crime organisé ont été arrêtés. Selon des sources policières, les détenus pourraient être liés à la contrebande et au trafic de drogue.

L’opération, toujours ouverte, a déjà ajouté une vingtaine d’interpellations. Selon ces sources, les enquêteurs ont arrêté l’ensemble du groupe de stupéfiants de Mrida (Badajoz)y compris l’inspecteur qui est en charge des troupes. Mais aussi, en plus de ces cinq policiers, deux gardes civils ont été arrêtés pour leur implication présumée dans le complot.

Les actions ont été menées par le Unité des affaires internes de la police et de l’unité opérationnelle centrale de la garde civile. Les chefs de ces unités se sont rendus à Mrida pour suivre toutes les actions au niveau de la rue. « L’opération a été très délicate en raison de l’implication présumée de spécialistes de la lutte contre le crime organisé. Ils connaissent les méthodes d’enquête. Ils savent détecter les suites. Ils savent comment fonctionnent les forces de sécurité de l’État et enquêtent. Enquêtes sur les enquêteurs sont les plus compliqués », soulignent des sources proches de la performance.

Depuis deux mois, des membres de la cellule Affaires intérieures sont sur le terrain, avec une base d’opérations loin de Mrida pour éviter d’être repérés. « Ce n’était pas facile. Les zones de surveillance et de contrôle étaient petites et avec peu de public. La technologie a été essentielle pour mener à bien les actions. »

Pour lancer l’opération, la Police a eu recours à des unités d’intervention en raison du grand nombre d’arrestations qui ont dû être effectuées.

Les détenus ont été transférés à Almendralejo pour éviter d’avoir leurs propres compagnons de Mrida qui les gardent. « On évite ainsi les situations de contamination et les risques de fuites de données », soulignent ces sources.

L’opération est toujours ouverte, « bien que l’essentiel ait déjà été fait », précisent ces sources. Au cours de la représentation, la police et la garde civile ont effectué de nombreuses perquisitions dans les quartiers de la capitale de l’Estrémadure. La procédure est soumise au secret sommaire.