Le PP appelle à des changements dans le pacte anti-transfuguisme

Répondre à la lettre de la ministre Isabel Rodrguez avec la demande de modification du comité d’experts

La porte-parole du gouvernement, Isabel Rodr
La porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez.EFE

Le PP reste dans son refus de retourner au Pacte de stabilité institutionnelle – connu sous le nom de Pacte Anti-Transfugisme-, à moins que le reste des partis n’accepte un réajustement dans la composition du comité d’experts, qui a qualifié les quatre anciens députés des Citoyens responsables de l’échec de la motion de censure en Murcie, et le président régional de la PP, Fernando Lpez Miras.

À la mi-juin, les populaires sont sortis de ce forum avec l’argument que l’opinion était invalide parce que l’orateur était Rafael Ibez Reche, ancien mari du ministre des Finances, Mara Jess Montero, ancien avocat de CCOO et ancien député IU au Parlement andalou.

Dans une lettre datée de ce mois, la ministre de la Politique territoriale et porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, a demandé le retour de Pablo Casado au Pacte pour la stabilité institutionnelle, au nom du reste des formations politiques. Rodriguez, dans un communiqué à RNE, a profité de cette circonstance pour souligner le refus du populaire à un accord pour renouveler le CGPJ. Le PP a déjà répondu au ministre et bien qu’il n’y ait aucune mention à ce sujet, ils réitèrent leur demande de dépolitisation du pacte anti-transfugisme et leur critique du comité d’experts pour avoir estimé qu’il n’est pas indépendant, impartial et neutre. . Tant sa composition que ses résolutions, soulignent-ils, doivent être éloignées des partis politiques et éviter l’instrumentalisation de leurs décisions.

Dans le document signé par le responsable municipal de la politique du parti, Raquel Gonzlez Dez-Andino, rappellent que le mode de désignation des experts doit être modifié et les causes de leur abstention ou de rejet doivent être réglementées, et qu’il existe des lacunes dans leurs règles de fonctionnement qui empêchent les démissions temporaires ou définitives, ou couvrent les vacances. Une meilleure écriture qui regorge de clarté et de transparence nous semble indispensable, poursuivent-ils.

Ce sont leurs revendications pour ne pas abandonner définitivement le pacte anti-transfugisme. J’espère que, par le bon sens et le dialogue, nous pourrons donner un nouvel élan au Pacte de stabilité institutionnelle tel que proposé par le PP, dans le seul objectif de favoriser la stabilité des institutions dans lesquelles nous sommes représentés.

Toutes ces demandes ont déjà été rejetées par le reste des parties. Le gouvernement en est venu à les stigmatiser comme des excuses pour ne pas assumer le transfugisme des députés oranges de Murcie, qui leur a permis de conserver le commandement de Lpez Miras.