Le juge demande au gouvernement andalou les antécédents cliniques de la femme d’Almera qui a brûlé sa maison avec ses deux enfants à l’intérieur.

Ordonne à la Commission de fournir à la police le traitement qu’il a continué pour avoir des problèmes psychologiques

La porte scellée de la maison en feu.
La porte scellée de la maison en feu.EFE

Au bout de trois jours, la Police n’a plus aucune hypothèse – même lointaine – qui éclipse la principale qui Habiba Il a provoqué l’incendie dans lequel elle et ses enfants, âgés de 7 et 10 ans, sont décédés à l’aube mercredi dernier.

Désormais, c’est le juge qui est intervenu pour habiliter les enquêteurs à accéder à l’intégralité de l’historique clinique du filicide présumé, qui suivait un traitement psychologique pour une maladie mentale qui traînait depuis des mois, ont confirmé des sources proches de l’enquête.

Comme ce journal l’a appris, le magistrat a publié une lettre officielle pour le service de santé andalouMettre à disposition des agents les antécédents médicaux de Habiba, ainsi que son suivi et les médicaments qu’il avait prescrits. Sa maladie n’a pas déclenché d’alarmes quant à sa capacité à veiller à la sécurité et au bien-être de ses enfants.

En outre, le tribunal d’instruction numéro 5 d’Almera attend également que l’Institut de médecine légale lui transmette les résultats de l’autopsie de la femme et de ses enfants.

L’analyse déterminera les causes des décès – bien que les premières hypothèses pointent vers la suffocation – et, peut-être, des tests complémentaires et plus complexes pourront déterminer si Habiba a pu donner à ses enfants un certain type de médicament pour les endormir avant de s’enfermer dans la pièce. avec eux et mettre le feu au matelas.

Une quatrième personne

Il y a plusieurs semaines, la femme s’est intéressée aux bidons de carburant et a demandé à plusieurs personnes de son environnement comment accéder à ce liquide inflammable. Plusieurs fûts vides ont été retrouvés sur le sol, ont rapporté les mêmes sources.

La journée de ce vendredi a été décisive pour accélérer les investigations puisque leLe groupe d’homicides de la police d’Almera a exclu ce qui a toujours été une théorie résiduelle, à savoir qu’il y avait une quatrième personne impliquée.

Les lorsque de Habiba habitait avec eux et c’est lui qui a alerté l’incendie dans la pièce à l’étage, car ils habitaient un duplex mansardé. La police n’a jamais soupçonné que cet homme pouvait être lié aux décès. La scène de l’événement l’a disculpé.

La porte de la chambre double était fermée de l’intérieur avec le matelas et celle de la fenêtre qui donnait sur la terrasse était également fermée de l’intérieur de la chambre.

La famille, originaire de Côte d’Ivoire, Il résidait à Almera depuis sept ans et le père, chauffeur de camion de profession, était en Allemagne pour travailler au moment des faits. Ils vivent tous ensemble dans des conditions très précaires.