Laya ignore les critiques de Rabat et demande le dégel: « Nous voulons résoudre les différends avec le Maroc »

La ministre évite de préciser quels contacts elle entretient, après avoir révélé à Boutita qu’ils ne parlent pas, mais répète que Ghali quittera l’Espagne quand elle ira mieux

Le ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonz
La ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzlez Laya, aujourd’hui, avec son homologue hongrois, Pter Szijjrt.Image de balise Juan Carlos HidalgoEFE

Espagne continue de faire des gestes pour rediriger les relations avec Maroc, malgré le fait que ce pays a annoncé qu’il les briserait si le chef du Front Polisario, Brahim Ghali –dont l’accueil dans un hôpital de Logroo a déchaîné la colère du royaume d’Alau revient à Algérie sans être poursuivi par la justice espagnole, pour les deux affaires ouvertes contre lui pour crimes présumés de génocide, viol et torture.

Encore une fois, le ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzlez Laya, a tenté de lancer un message de conciliation aujourd’hui, lors de la conférence de presse avec son homologue hongrois, Pter Szijjrt, malgré le blocus des communications avec le Maroc et que le ministre des Affaires étrangères de Rabat lui-même, Nasser bourita, a rendu public qu’il n’avait pas été en contact avec elle depuis des semaines.

Laya n’a pas voulu répondre à ces révélations car, a-t-il dit, « je ne maintiens pas de relations avec des pays tiers par la presse ». « Je vais garder la discrétion sur tous mes interlocuteurs, y compris les Marocains, comme cela devrait être fait en diplomatie. » Un recado a las manifestaciones de Bourita pero una manera tambin de rebajar la tensin del gravsimo conflicto diplomtico abierto con Marruecos, por la atencin a Ghali, en un contexto en que los lazos con Rabat estaban muy deteriorados por la negativa espaola a apoyar su plan anexionista du Shara occidental, qui en décembre 2020 si je trouvais l’approbation de Donald Trump.

« Je ne vais pas discuter de mes contacts avec d’autres pays », a-t-il insisté, « fait partie d’une diplomatie discrète et il doit en être ainsi si nous voulons qu’elle soit efficace. « La discrétion est importante si nous voulons résoudre nos différends et, certainement, l’Espagne veut défendre ses différends avec le Maroc. »

Sur la question de Shara, Rabat a commencé à faire pression sur l’Espagne avec la suspension de la Réunion de haut niveau, et maintenant il le fait avec Ghali, après avoir permis l’arrivée de milliers de Marocains sur la côte de Ceuta la semaine dernière, dont beaucoup étaient des jeunes et des enfants. , en représailles pour avoir accueilli le leader du Polisario.

La réponse du gouvernement, venu déployer l’armée, et l’UE ont obligé le Maroc à reprendre le contrôle de ses frontières mais la crise diplomatique est toujours là, désormais centrée sur le manque de communication et le départ de Ghali d’Espagne.

Laya a insisté sur le fait qu ‘ »il quittera l’Espagne quand il sera hors de danger, quand la raison pour laquelle il est dans notre pays sera terminée, c’est-à-dire pour traiter une situation médicale critique ». La ministre a esquivé les menaces marocaines selon lesquelles elle ne peut pas quitter Logroo « comme je suis entré », faisant référence au fait que la Haute Cour nationale doit le traiter. En fait, Rabat en est venu à faire appel à sa confiance «en l’indépendance» dans la justice espagnole.

Le 1er juin, Ghali est convoqué pour témoigner dans les deux affaires ouvertes et le Front Polisario a assuré qu’il y assisterait. La ministre des Affaires étrangères avait déjà dit qu’elle s’attendait à ce qu’il comparaisse. Aujourd’hui, il l’a répété, quoique d’une manière plus générique. Ce n’est pas quelque chose que le gouvernement devrait valoriser, a-t-il souligné, mais « évidemment, nous nous réjouirons toujours du respect des obligations envers la justice ».

Jusqu’à présent, ce que le Maroc a explicitement demandé, c’est qu’il soit mis à la disposition de la Cour, ce qui n’est pas entre les mains de l’exécutif, comme seul moyen de résoudre la crise. Le juge instruisant les deux plaintes contre lui n’a même pas adopté de mesures conservatoires et il ne semble pas probable qu’il le fasse après sa comparution. Reste à savoir quelle sera la réaction de Rabat si cela se confirme et que rien n’empêche Ghali de rentrer en Algérie. C’est le grand point chaud de cette crise.