La Cour constitutionnelle suspend la répétition du procès Bateragune

La Cour plénière des garanties a estimé à l’unanimité la précaution demandée par Otegi et le reste des condamnés pour qu’un nouveau procès n’ait lieu qu’une fois l’appel résolu.

Arnaldo Otegi, l'un des condamnés dans l'affaire Bateragune, début octobre.
Arnaldo Otegi, l’un des condamnés dans l’affaire Bateragune, début octobre.CORRAL PATXIPRESSE ARABA
  • Justice La Cour constitutionnelle étudiera le recours d’Otegi contre la décision de la Cour suprême de le rejuger dans l’affaire « Bateragune »

Les Cour constitutionnelle a suspendu le jugement de la Cour suprême qui a ordonné un nouveau procès dans l’affaire Bateragune, ce qui signifie que aucun nouveau procès ne peut avoir lieu à la Haute Cour nationale jusqu’à ce que l’appel déposé par Arnaldo Otegi et les autres condamnés soit résolu.

Des sources juridiques ont informé Efe que la plénière de la cour de garantie a estimé à l’unanimité la demande de précaution demandée par Otegi et le reste des condamnés afin que la peine de la Cour suprême soit suspendue jusqu’à ce qu’elle se prononce sur le fond de l’affaire.

La présentation a été envoyée au magistrat du bloc conservateur Pedro Gonzlez Trevijano, qui se présente comme le prochain président de la cour des garanties lorsque le renouvellement de quatre magistrats culminera dans quelques semaines.

La Cour constitutionnelle avait déjà admis la appel à la protection d’Arnaldo Otegi et de la situation des personnes affectées -Arkaitz Rodrguez, Rafa Dez Usabiaga, Miren Zabaleta et Sonia Jacinto- pour l’affaire Bateragune contre le jugement de la Cour suprême qui a ordonné la répétition du procès, après la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) renversera leurs condamnations.

Entre autres arguments, les appelants ont rappelé que les peines infligées aux plaignants à leur époque (emprisonnement et récusation spéciale) ont déjà été purgées.

Dans le Affaire Bateragune, la tentative de reconstruction de Batasuna à travers le groupe portant ce nom, Otegi et l’ancien chef du LAB Rafael Dez Usabiaga ont été reconnus coupables de Audience nationale à 10 ans de prison pour appartenance ou intégration à une organisation terroriste et autant pour disqualification, tandis que les autres ont été condamnés à 8 ans de prison.

En révisant la phrase, le Suprême il a abaissé les peines entre 6 et 6 ans et demi, décision entérinée par la suite par la Cour constitutionnelle ; pas la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui en novembre 2018 a fini par donner la raison aux condamnés à la peine considèrent que leur droit à un juge impartial a été violé, en raison d’un commentaire fait au procès par le président du tribunal.

Le Suprême a ordonné la tenue d’un nouveau procès étant entendu que les défenses et les accusations ont droit à une résolution sur le fond de l’affaire, puisque la nullité de la première audience ordonnée par Strasbourg n’est pas synonyme d’acquittement. Selon cette décision, le tribunal doit être composé de magistrats différents de ceux qui l’ont jugé pour la première fois.