La chasse s’appuie sur les écoles pour arrêter son déclin

La présence dans les programmes scolaires, et un engagement écologique pour récupérer les habitats des espèces de gibier dans les zones agricoles et forestières, sont les deux atouts inclus dans le projet de la Plan de chasse andalou 2021-31 pour stopper la baisse d’activité. Le nombre de permis de chasse en Andalousie a baissé de 25 % depuis 2004, et l’âge moyen du chasseur est passé de 42 à 52 ans au cours de la dernière décennie.

Le projet du Plan de chasse andalou est exposé pour discussion entre les groupes concernés. Il fête ses 10 ans et son renouvellement obligatoire touche à une charge politique indistincte. Le soutien de Vox au Gouvernement des PP et Cs inclut comme exigence la promotion de cette activité, à chaque fois de poids social moindre en raison de divers facteurs.

La descendance des chasseurs en Andalousie a licences réduites de 300 000 en 2004 à un peu plus de 225 000 en 2019. Le vieillissement s’y ajoute, la moitié des tireurs ayant plus de 50 ans. A l’échelle nationale, la tendance se répète puisqu’elle est passée de 1 070 000 chasseurs en 2005, à 769 000 en 2018.

La solution à cette crise se situe dans le projet sur deux fronts. D’une part la création de « carrière », avec la présence de la chasse comme contenu « positif » dans les salles de classe, à la fois dans le programme de sciences naturelles et dans les activités parascolaires. Et d’autre part, faire appel à des critères environnementaux. Une plus grande éco-conditionnalité est proposée dans l’activité agricole -un critère opposé à celui maintenu par le PP dans l’approbation de la nouvelle PAC-, et atténuant la mécanisation et la perte de valeur des produits du sol forestier.

Le Plan considère qu’« il est vilipendé dans de nombreux secteurs en utilisant le motifs plus bizarres, bien que, en général, sans aucun argument technique « pour ce qui touche un » effort pour maintenir une plus grande activité, avec des stimuli plus puissants et imaginatifs et la divulgation de ses valeurs sans complexes.

Le second plan vise à « promouvoir une plus grande sensibilisation et information du public sur l’exercice de la chasse dans une approche positive », et inclut dans son analyse plusieurs facteurs comme causes de la situation.

Le Plan andalou attribue cette « diminution à pas de géant » au « passage d’un société agraire à l’autre nettement Urbain« , où » la perception de la chasse est médiatisée par les mauvaises nouvelles qui sont publiées dans le presse« , qui ne décroche » que lorsque des événements étranges, négatifs et indésirables se produisent ; les milliers d’événements normaux ne sont pas des nouvelles. »

Il admet également que parmi les chasseurs « malheureusement, une chasse plus prévisible et intensifiée a été choisie qui favorise la gestion axée sur la quantité plutôt que sur la qualité, garantissant un quota de spécimens avec un effort minimal ».

Le projet du futur décret propose d’atténuer la baisse en permettant aux jeunes tarifs réduits, en créant des journées de chasse spécifiques pour eux, ou en leur permettant de pratiquer avec un mentor, sans terminer l’ensemble du processus qui aboutit au permis.

Les espèces

La « diminution drastique au cours du dernier demi-siècle » du petit gibier dont les principales espèces telles que le lapin et perdrix ils sont tombés à 90 % », le texte administratif le considère comme « un indicateur que la disparition de leurs populations naturelles pourrait venir ».

La raison est attribuée à la gestion du territoire de chasse, qui en Andalousie couvre 80% de toute la région. Dans la zone agricole pointe du doigt « l’intensification de l’agriculture avec des pratiques agricoles peu soucieuses des habitats des espèces sauvages ». Le changement du calendrier agricole par rapport au calendrier naturel, et l’utilisation de pesticides, « elles affectent directement et indirectement la survie des espèces de petit gibier et, en général, la diversité biologique ».

Le projet n’hésite pas à envisager « la possibilité de supprimer les subventions en cas de non-respect de la réglementation de la loi andalouse 8/2003, sur la flore et la faune sauvages « , connue dans le secteur sous le nom de loi sur la chasse.

L’autre grande zone est occupée par sol de la forêt où, selon le Plan de chasse andalou en discussion, « les masses forestières sont de plus en plus impraticables pour l’homme et de moins en moins habitables pour la faune, en raison de la perte de productivité et de la réduction de la biomasse utilisable par les herbivores ».

Chevreuil et sanglier

En général, la tendance des populations de gros gibier(cerf, chèvre de montagne, chevreuil, sanglier, daim et mouflon) est « à l’augmentation des mêmes, bien qu’il serait peut-être plus approprié de parler d’expansion territoriale que d’augmentation de troupes ». Le texte ajoute le suivi des carnivores par des experts du ministère de l’Agriculture et du Développement durable. La moitié des traces trouvées étaient de Renard, 25% du reste (belette, genette, lynx roux, gardua, mangouste, loutre, blaireau, tour et lynx), et un autre 25% de chiens sauvages.

Dans ce cas, il est noté que ces animaux abandonnés ont un effet néfaste sur les espèces de chasse au petit gibier et la biodiversité dans son ensemble, « étant le travail effectué à partir de la zone de chasse d’une importance primordiale pour contrôler leur présence » en réduisant populations.

L’un des objectifs à court terme du projet de Plan de chasse andalou – en vigueur de 2021 à 2031 – est de créer une « carrière » parmi les les jeunes dans les classes. Il vise spécifiquement à « l’intégrer dans les manuels de sciences sociales et naturelles ainsi que d’autres utilisations humaines réalisées dans l’environnement naturel, telles que l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’exploitation minière ».

L’objectif est de « rendre visible l’activité de chasse durable dans le cadre de la connaissance de l’environnement et des manuels scolaires, en tant qu’utilisation supplémentaire des ressources naturelles et outil de gestion et d’équilibre de l’environnement naturel, et de conservation de l’environnement. biodiversité« Le ton est une « approche positive de l’activité de chasse et des bénéfices qu’elle apporte », également avec les activités périscolaires liées à la chasse.