Iturgaiz chouchoute ses jeunes, attaqués par la « tyrannie du radicalisme » après les attentats contre des militants au Pays basque

« Les radicaux veulent vous jeter dehors et ils ne pourront pas », encourage le président du PP basque à sa « carrière », menacé par les « abertzales nationalistes »

Carlos Iturgaiz avec aj
Carlos Iturgaiz et des jeunes du PP basque portent des affiches appelant à la « liberté » sur le balcon de San Miguel à Vitoria.

Le PP basque Il a voulu visualisez votre soutien aux jeunes militants après avoir vérifié que derrière les attaques connues et d’autres non signalées, il est destiné à finir leur « carrière ». Le président basque Carlos Iturgaiz a réuni des affiliés attaqués avec d’autres jeunes militants pour contrer la pression qu’ils subissent quotidiennement, notamment dans la lave, pour « nationalistes abertzales ». Devant « tyran du radicalisme », Iturgaiz a promis de démasquer ceux qui n’ont pas condamné ces actes comme Bildu les « justifie et protège ».

Iturgaiz a réuni un groupe de ses jeunes militants pour contrer la campagne d’agressions subies ces derniers mois, notamment dans la lave. David Chamorro, Ander Garca Oate et Iaki Garca Calvo Ils ont retiré leurs masques pendant quelques secondes pour, dans un lieu symbolique comme le balcon de l’église de San Miguel, montrer leurs visages, se remémorant les attaques qu’ils ont subies et dénonçant cette persécution. Chamorro a été attaqué par un groupe de cagoulés sur le campus de lave à novembre 2018, a été hospitalisé pendant plusieurs jours et a subi une opération de la cloison nasale. Trois ans plus tard, le jeune diplômé en histoire se souvient du cri de « putain d’espagnol ! » avant les multiples agressions qui sont restées impunies depuis que l’Ertzaintza n’a trouvé aucune preuve permettant d’identifier les coupables.

Iaki Garca Calvo et Ander Garca Oate ont été agressés à Vitoria lorsqu’ils ont été identifiés comme des militants du PP basque en leur criant « Facha ». Calvo, ancien conseiller du PP à Vitoria, a prévenu que « ils ne pourront pas nous plier maintenant avec des insultes quand ils n’ont pas réussi avec des attaques  » et a valorisé le rôle des jeunes du PP pour revendiquer l’utilité de la politique et leur engagement à continuer malgré les menaces.

« Les radicaux veulent vous expulser et ils ne pourront pas », a encouragé Iturgaiz aux membres de Nouvelles Générations Basques avec son président Aitor Gonzlez à la barre. Le leader du PP basque a accusé EH Bildu d’être le  » dynamiteurs de coexistence «  pour la « tiédeur et les justifications » face à ces événements, y compris la persécution subie par son fils Mikel alors qu’il jouait un match de football amateur. « L’équidistance fait beaucoup de tort à la liberté au Pays basque », a insisté Iturgaiz. Le président du PP a rappelé comment des centaines de jeunes ont garanti que son parti présenterait des listes électorales dans les années de plomb de l’ETA. « Tu nous as sauvé en faisant un pas en avant, de tout mon cœur, merci beaucoup », a-t-il souligné en regardant ses collègues du parti.