Urkullu assure l’« oasis » politique basque en conditionnant le « nouveau statut » à un « consensus solide » en Euskadi

Le Lehendakari soutient qu’il existe une « opportunité » d’aborder un autre statut basé sur « la loyauté et la coopération avec l’État ».

Lehendakari Iigo Urkullu conditionne la réactivation du « nouveau statut » en Euskadi pour parvenir à un « un solide consensus » entre les partis basques. Le traitement de la réforme du Statut de Gernika est en cours paralysé depuis janvier 2020 lorsque le PNV a décidé de s’attaquer aux élections régionales, se détachant de l’accord initialement conclu avec EH Bildu pour le transformer en un éventuel pacte tripartite avec Podemos et le PSE-EE. Urkullu défendra jeudi prochain lors de la session plénière de politique générale qui existe une « opportunité » de parvenir à cet accord qui lui résiste depuis que sa première législature, entamée en 2012, a décidé de promouvoir cette régulation autonome. La direction d’Urkullu et le refus du PSE-EE de réactiver ce débat Ils désactivent la tension politique en Euskadi et devant le gouvernement Sanchez dans la semaine marquée par la convocation de la table politique en Catalogne.

Les Lehendakari Urkullu évitent tout compromis sur la réforme du Statut de Gernika lors du débat de politique générale qui se tiendra jeudi prochain. Après avoir promu le soi-disant « nouveau statut » pour renforcer l’autonomie gouvernementale avec un relation « bilatérale » avec le reste de l’Espagne, Urkullu a renforcé son image plus institutionnelle et a confié son traitement au Parlement basque. Les Lehendakari continuent de croire en ce « grand projet d’autonomie » qui devra d’abord être clôturé au Pays basque à une large majorité et, presque simultanément, obtenir le soutien des partis politiques du pays. Congrès des députés.

Après avoir tourné dans la première année de son troisième mandat dans la pandémie, Urkullu attend les réunions bilatérales que le PNV se prépare pour évaluer le moment opportun pour réactiver la présentation parlementaire sur le «nouveau statut». Les nationalistes d’Ortuzar ont entamé l’élaboration du futur Statut basque avec un accord de bases et de principes avec EH Bildu que la coalition souverainiste interprète comme non respecté dans le texte articulé que le député Mikel Legarda J’ai soumis comme brouillon il y a plus d’un an. Le PNV, qui contrôle les temps dans ce débat, sait déjà que le PSE-EE ne veut pas rouvrir l’une des polémiques internes à l’exécutif basque maintenant, tandis qu’Elkarrekin Podemos n’observe pas non plus un réel intérêt des deux partenaires à accélérer ce processus. Seul EH Bildu prétend accélérer l’approbation d’un statut non autonome dans lequel le droit de décider est lié à de meilleurs instruments politiques pour améliorer le bien-être des citoyens. L’indépendance, au minimum dans tous les sondages, ne fait plus partie du discours politique des partis nationalistes basques.