Un juge dépose l’une des enquêtes ouvertes contre l’ancien conseiller Ojeda

L’instructeur apprécie les irrégularités mais pas un délit dans la gestion d’une aide de 56 000 euros. L’homme d’affaires fait face à plusieurs autres causes après avoir reçu 50 millions de subventions du conseil d’administration

ngel Ojeda, au siège de l’une de ses entreprises à Séville.
ESTHER LOBATO

  • Tribunaux.


    Ancien conseiller Ojeda, à deux pas du banc pour fraude avec aide pour des cours de près de 5 millions

Le Cour d’instruction numéro 1 de Grenade a décidé d’archiver, car elle n’apprécie pas les preuves de crime, la procédure ouverte contre l’ancien conseiller socialiste de la Junta ngel Ojeda, pour la pièce liée à la subvention de près de 56000 euros reçue pour réaliser un stage de formation pour l’assemblée de panneaux solaires. Ojeda était propriétaire d’un réseau d’entreprises ayant fait l’objet d’une enquête pour le prétendu détournement systématique de subventions de la Junta de Andaluca.

La pièce archivée n’est que l’une des enquêtes approfondies ouverte contre l’ancien conseiller Ojeda, qui a reçu plus de 50 millions d’euros du Conseil pour dispenser des cours de formation.

Concrètement, dans cette instruction menée à Grenade et qui est actuellement en cours de clôture, Ojeda avait été accusé de délits de fraude de subventions, de fraude, de détournement de fonds publics et de falsification documentaire en raison des irrégularités détectées dans l’exécution de diverses formations. liés à l’assemblage d’installations de cellules photovoltaïques. L’aide étudiée s’élève à 55 890 euros.

Dans la voiture pour laquelle il plaide le rejet de l’enquête, le juge souligne que des irrégularités administratives ont été détectées mais sans pertinence dans la juridiction pénale.

Pour commencer, le juge estime que la condition objective de sanction établie dans la loi pour le délit de fraude aux subventions n’est pas remplie, car il s’agit d’un montant inférieur à 120 000 euros, qui est le minimum fixé par la norme.

Il n’apprécie pas non plus le crime de fraude, puisque le cours a été enseigné dans son intégralité et les prétendues irrégularités relevées par le UDEF (Unité de la criminalité économique et fiscale de la police nationale) ils ne permettent que des soupçons ou des conjectures, mais pas des faits. Il n’y a pas de données vérifiées, dit le juge, pour soutenir qu’il y avait un but antérieur d’utiliser les fonds de la subvention à leur propre profit ou qu’il n’est pas destiné à respecter les engagements pris pour obtenir la subvention.

Retards excessifs

L’instructeur regrette également que l’enquête sur cette pièce ait été retardée dans le temps plus qu’il n’est souhaitable, retard que le juge attribue à l’ampleur disproportionnée de l’affaire, qu’il a fallu concilier avec d’autres macrocauses instruites contemporaines au présent dans cette Cour, ainsi que les caprices successifs concernant les ressources personnelles et matérielles de l’instance judiciaire, entre autres circonstances déjà dûment exposées devant l’Inspection du Conseil général du pouvoir judiciaire. Tout cela a fait progresser la question très lentement dans ses procédures.

Ce fichier soulage au minimum la pression à propos de l’ancien conseiller Ojeda, qui a encore un long voyage devant le tribunal.

En fait, le propriétaire du Groupe Prescal pourrait bientôt siéger à la magistrature à la suite de l’enquête dirigée par le tribunal numéro 4 de Séville, qui a rendu il y a quelques mois une ordonnance par laquelle il a accepté de poursuivre les procédures de la procédure abrégée pour quatre affaires ouvertes affectant des subventions d’une valeur de près cinq millions d’euros obtenus en 2013.

L’enquête judiciaire la plus volumineuse contre Ojeda est cependant celle qui a été traitée par la Cour d’instruction numéro 6, et qui a été ouverte par le juge Mercedes Alaya. Dans ce processus, des subventions d’une valeur de 33,3 millions d’euros sont analysées pour former d’anciens travailleurs de la multinationale Delphi et le procureur a demandé que deux autres anciens conseillers en emploi du Conseil soient également traités, Manuel Recio et Antonio Fernndez.