SOS de jeunes madrilènes : très préparés, mais pessimistes et déprimés

27,1% des personnes interrogées sont angoissées par l’anxiété que l’avenir génère et 26,5% par les ravages de la dépression

Un groupe de j
Un groupe de jeunes cavaliers attend à Gran Va.ANTONIO HEREDIA

Les jeunes madrilènes sont pessimistes quant à leur avenir, notamment lorsqu’ils parlent d’accès au logement et d’aide à l’emploi. Cela ressort clairement d’une enquête menée par Sigma Dos pour EL MUNDO, dans laquelle il est conclu qu’un 71,1% exige des administrations publiques une un plus grand engagement dans leurs politiques du travail et une priorité 60,2 % plus élevée concernant la possibilité de louer ou d’acheter une maison.

Dans les deux sections, les femmes sont celles qui ont le plus de doutes quant à leur avenir, dépassant en plus de 13 points aux hommes: 76,3% des personnes interrogées (par 63,8% des hommes) demandent plus d’attention au travail, tandis que 66% (contre 52,2%) se concentrent sur le logement.

Moins d’inquiétudes sont soulevées par des sujets tels que l’élargissement de la formation (22,3 %), la prévention des addictions (13,9 %), promotion de la culture (7,8%) oule sport (6,6 %) ou, dans une bien moindre mesure, la promotion du volontariat (1,2 %).

Sondage auprès des jeunes administrations

L’enquête a été menée auprès de personnes âgées de 18 à 30 ans vivant à Madrid. Dans celui-ci, 60,2 % sont francs et pensent qu’après l’émergence du Covid, leur avenir professionnel est devenu « plus compliqué, avec moins d’opportunités et des salaires moins bons », de 31,9% qui voient ce scénario post-pandémique comme « une bonne opportunité ».

Clara parie sur FP

À cet égard, il convient de noter comment les femmes voient un avenir plus sombre que les hommes, étant 71,1% des personnes consultées négatives Quand il s’agit de penser que la chance leur sourira en parlant de leur travail demain, par 44,9 % des hommes.

De même, cette enquête révèle également qu’un 39,8% des jeunes consultés font confiance, pour préparer l’avenir, en formation professionnelle. Un pourcentage qui double à la fois ceux qui soutiennent les diplômes universitaires (19,3 %) et ceux qui optent pour les masters et les filières spécialisées (18,1 %).

Dans la section intitulée « A quoi ressembles-tu quand tu es adulte ?« La majorité (51,8 % des personnes interrogées) ont clairement indiqué qu’elles sont employées par d’autres. Moins de la moitié aspirent à être fonctionnaires, 25,3 %, tandis que 19,9% ont l’ambition de devenir entrepreneurs ou hommes d’affaires, fondant ses propres entreprises. Le résidu, c’est 3% de ceux qui rêvent d’être artistes. Il est surprenant, dans ce dernier métier, que pas un seul homme consulté n’a choisi le rôle d’artiste, en laissant l’un des deux 0% de l’ensemble du sondage dans votre casier.

L’autre se trouve dans la question « Dans quelle mesure vous sentez-vous prêt à vous adapter professionnellement au nouvel environnement technologique ?« Les madrilènes âgés de 18 à 24 ans répondent par un autre 0 % lorsqu’ils se sentent « très mal préparés ».

Sondage jeune Covid, digital et groupes

Pour cette raison, 61,4% des personnes interrogées avouent se situer entre « très préparé » et « assez préparé ». 27,1 % ne sont pas si forts en la matière et pensent qu’ils sont « modérément préparés », ainsi que 7,2% qui s’estiment « mal préparés ».

Anxiété et dépression

Dans un autre ordre d’enjeux, dans cette enquête, il y a aussi une place pour la santé mentale et les préoccupations des jeunes à cet égard. De cette façon, 27,1% sont angoissés par l’anxiété que l’avenir génère et 26,5 % des ravages de la dépression. Ils sont également concernés, bien que dans une moindre mesure, par des problèmes d’addiction (15,1%), des problèmes liés à l’estime de soi physique -boulimie, anorexie…- (14,5%) ou des problèmes de socialisation (12%).

Sur la diversité sociale et la tolérance avec les groupes minoritaires, comme les LGBTI, les immigrés ou les groupes religieux, 52,4% des personnes interrogées considèrent que les jeunes sont plus tolérants que les adultes, par 20,5% qui pensent le contraire.

Population : Personnes âgées de 18 à 30 ans résidant à Madrid. Technique : Par le biais du Sigma Dos Panel by Trust Survey. Méthodologie téléphonique mixte (CATI) / en ligne (CAWI) / RRSS. Échantillon : 400 entretiens. Sélection de l’échantillon : Lors de l’entretien téléphonique par sélection aléatoire des ménages et application de quotas de sexe et d’âge dans la sélection de la dernière unité. Dans le cas du panel, une répartition proportionnelle par sexe et tranche d’âge a été appliquée. La distribution de l’échantillon a été proportionnelle par communauté autonome dans les deux échantillons. Marge d’erreur : 5 % pour un niveau de confiance de 95,5 %, et dans l’hypothèse de variables à deux catégories également réparties. Date du terrain : 22 et 23 novembre 2021. Réalisation : Sigma Dos. Adresse : Jos Luis Rojo Gil.