On peut annoncer un accord avec le PSOE pour éliminer les « retours chauds » dans la réforme de la loi bâillon

Loi sur la sécurité des citoyens

Les deux parties s’efforcent de mettre fin à « toute mention des étrangers et des frontières » dans la loi sur la sécurité des citoyens

Un agent renvoie un immigré au Maroc, à Ceuta.
Un agent renvoie un immigré au Maroc, à Ceuta.EM
  • Politique Le PSOE et United On peut avancer vers un « principe d’accord » pour abroger la loi bâillon
  • Justice Le CT approuve les « retours à chaud » tant qu’ils sont effectués conformément aux traités internationaux

United We Can a annoncé ce vendredi un accord de collaboration avec le PSOE visant à éliminer toute mention des soi-disant « retours à chaud » dans la prochaine réforme de la loi organique sur la sécurité des citoyens, dite loi bâillon, approuvée par le PP en 2015.

L’accord intervient après qu’au cours des dernières heures les deux parties ont unifié leurs positions sur d’autres points, comme la fin des sanctions pour ceux qui organisent des manifestations et des mobilisations non communiquées auparavant aux institutions publiques correspondantes.

Pourtant, à la dernière minute de ce jeudi, du groupe confédéral de United We Can, il a été précisé qu’il continuait à « avancer » vers un « principe d’accord » avec les socialistes sur la question des « retours chauds », un des points sur lesquels il y a le plus de désaccord entre les partenaires gouvernementaux.

Ainsi, tôt ce vendredi, des sources violet ont confirmé à EL MUNDO que les deux groupes parlementaires travaillent avec l’objectif de « supprimer toute mention des affaires étrangères et des frontières dans la LOSC, en renvoyant ces questions à la législation étrangère, toujours conformément à celles établies dans les accords internationaux signés par l’Espagne « .

Un projet verrouillé

Les travaux s’inscrivent, selon le parti dirigé par Ione Belarra, dans un pacte conclu entre les deux formations pour unifier les positions sur la base du « consensus atteint en 2018 entre le Groupe parlementaire socialiste et United We Can ».

Ainsi, Unidos Podemos obtient l’approbation du partenaire majoritaire sur l’une des questions qui a généré le plus de divergences au sein de l’Exécutif concernant la réforme de la Loi sur la sécurité citoyenne, dont le projet d’amendement, signé par le PNV, est bloqué depuis environ un an dans le processus d’amendements au Bureau du Congrès des députés.

Du secteur socialiste, ils se sont appuyés sur la décision de la Cour constitutionnelle, qui a statué en novembre 2020 que les rejets à la frontière sont conformes à la Constitution tant qu’ils sont effectués dans le plein respect du contrôle judiciaire et du respect des obligations internationales.