Moreno répond à la pression de l’opposition en annonçant des renforts pour apaiser la « tension » dans les soins primaires

L’opposition critique comme un pied de nez au Parlement l’absence du président du Conseil d’administration à la session plénière extraordinaire au cours de laquelle son gouvernement a rendu des comptes sur les problèmes du système de santé pour gérer la sixième vague

Le ministre de la Santé, Jes
La ministre de la Santé, Jess Aguirre, à son siège au Parlement, ce vendredi.RAL CHEREFE

La présidente du Conseil, Juanma Moreno, a annoncé ce vendredi que son gouvernement approuvera mardi prochain un plan de secours pour alléger la pression des soins primaires, aggravée ces deux derniers mois par la multiplication des infections à coronavirus.

Moreno a fait cette annonce dans une interview accordée à RNE et quelques heures avant que son gouvernement ne fasse une apparition extraordinaire à la Parlement andalou précisément pour expliquer la situation de stress que vit le système de santé, lors d’une séance plénière au cours de laquelle le fauteuil présidentiel est resté vide puisqu’il a eu quelques rendez-vous hors d’Andalousie, dont une rencontre avec le gouverneur de la Banque d’Espagne, Pablo Hernández de Cos. Dans l’après-midi, à Salamanque, il a participé à un acte de la campagne du PP de Castilla y León, avec le candidat Alfonso Fernández Maueco.

Cette absence, lors d’une session que la majorité du Parlement avait imposée avec l’intention d’augmenter la pression sur le gouvernement andalou en pleine sixième vague, Il a été durement critiqué par l’opposition à sa gauche (le PSOE, United We Can et Adelante Andaluca) et à sa droite (Vox) comme un pied de nez à la Chambre autonome. S sont apparus les conseillers de Santé, Jess Aguirre, et du Trésor, Juan Bravo.

Dans son interview sur RNE, Moreno n’a pas donné plus de détails sur ce plan de renforcement annoncé pour les soins primaires, qui devra faire face, entre autres problèmes, au manque d’infirmières et de médecins sur les marchés du travail, ce qui a conduit le ministère de Santé pour demander à ses travailleurs de doubler les horaires de travail et demander le retour volontaire des médecins et infirmières à la retraite.

L’opposition reproche au gouvernement andalou d’avoir dispensé le 30 octobre 8 000 professionnels qui faisaient partie des 20 000 travailleurs qui ont été embauchés comme remplaçants au cours de la première année et demie de la pandémie. D’ici là, le coronavirus semblait maîtrisé dans toute l’Espagne grâce à la vaccination massive de la population.

Par la suite, cependant, le gouvernement andalou a dû rappeler ces 8 000 travailleurs et à 3 500 autres professionnels de plus, compte tenu de la nécessité de rattraper les pertes parmi les toilettes dues au covid et aux vacances de Noël. Bon nombre des contrats conclus, ceux qui couvrent les absences pour cause de maladie, sont de courte durée, selon l’opposition et confirmé ce vendredi par le ministre Aguirre. En tout cas, le ministre de la Santé assure que la santé andalouse a actuellement 125 000 employés, contre 95 000 fin 2018.

Malgré cela, certains centres ont dû réduire leurs horaires et fermer l’après-midi en fin d’année, tandis que le plan de vaccination a dû être intensifié pour la délivrance du vaccin. troisième dose entre les adultes et la vaccination des mineurs, et lorsque les infections se sont multipliées de manière exponentielle. Tout cela a aggravé la tension dans les centres de santé, où il est désormais courant de voir longues files d’utilisateurs pour prendre rendez-vous avec le médecin de famille.

Ces dernières semaines, le ministère de la Santé a modifié les protocoles pour alléger la bureaucratie dans les cliniques externes. Ainsi, d’une part, depuis le début de l’année, les positifs des tests d’autodiagnostic sont déjà considérés comme valides, évitant ainsi de faire tests de confirmation ou traces contagion, sauf dans les cas où l’infection peut affecter une personne vulnérable. D’autre part, un va en ligne pour réaliser, via la plateforme numérique Salud Responde, l’arrêt de travail et la sortie de maladie des personnes infectées par le covid, et ainsi réduire ce type de tâches dans les centres de santé.

Lors de sa comparution devant la plénière, Aguirre a avancé certains des changements qui font partie de ce nouveau plan de renforcement pour soulager les centres de santé. Et, bien que son approbation soit prévue pour mardi prochain, le conseiller a reconnu que certaines des innovations sont déjà appliquées depuis le début de l’année.

Par exemple, Aguirre a parlé de la jours glissants professionnels de la santé, c’est-à-dire l’allongement des heures de travail des médecins et des infirmières, sur une base volontaire, là où la demande de soins est plus importante. Vague duplication des quarts de travail pour couvrir les absences, ce qui est déjà fait pour les catégories de médecins de famille, d’infirmiers et de pédiatres, pour un montant total proche d’un million d’euros à ce jour, a précisé la conseillère. Au mois de septembre, un système de triage a également été lancé, en attribuant un nourrice qui décide du type d’assistance dont a besoin l’utilisateur qui demande une attention immédiate. Dans 60% des cas, assure le ministre, la requête est résolue.

Ces derniers mois, la demande de soins dans les centres de santé a augmenté de 29,3 %. Malgré cela, le ministre de la Santé souligne que le délai moyen pour être vu par le médecin de famille aujourd’hui est de 4,2 jours et 6,3 jours pour le service téléphonique. Il s’agit d’une légère amélioration par rapport à ce qui s’est produit le 28 décembre où le délai moyen était de 5,3 jours pour le service en personne et de 6,7 jours pour le téléphone. Cependant, Aguirre a nié que toute négligence ait lieu dans des pathologies autres que le covid, soulignant, par exemple, que le volume de interventions chirurgicales est actuellement dans les paramètres normaux.

Juan Espadas, dans la galerie des invités du Parlement.
Juan Espadas, dans la galerie des invités du Parlement.RAL CHEREFE

Espadas souligne le sit-in de Moreno lors de la session plénière

Hier, tous les porte-parole de l’opposition ont regretté que Juanma Moreno n’ait pas assisté à la session plénière extraordinaire au cours de laquelle le gouvernement andalou a rendu compte de la gestion de la sixième vague. Voix (via Manuel Gavira) et Unis nous pouvons (petit-fils immaculé) l’ont fait en soulignant l’absence dans leurs interventions. De son côté, le PSOE a parlé de plantn (frises d’anges), alors que John Swords, qui n’a pas de siège à la Chambre autonome, a assisté au débat depuis la tribune des invités dans un geste qui, d’une part, a souligné l’importance de la session plénière et, d’autre part, a mis en évidence le siège vide du président.

conseillers de santé, Jess Aguirre, et du Trésor, Juan Bravo, a excusé l’absence du président du conseil d’administration. Le premier a réduit l’importance de la comparution, rappelant qu’il avait déjà donné des explications au Parlement pendant la pandémie à 66 reprises. La seconde a souligné la pertinence de la rencontre que Moreno a eue à Madrid avec le gouverneur de la Banque d’Espagne connaître les conditions du marché pour le refinancement de la dette andalouse.