Le leader du PP s’enquiert de l’affaire Ghali, des prévisions économiques ou de l’arrestation de Carles Puigdemont mais le président du gouvernement a évité de répondre
Pablo Casado a martelé Pedro Snchez avec trois questions très précises sur le Affaire Ghali, les prévisions économiques ou l’arrestation de Carles Puigdemont mais le président du gouvernement a évité de répondre à aucune pour tourner autour du pot avec d’autres sujets.
En effet, dans une torsion de sa face à face Au Congrès, c’est le président du gouvernement lui-même qui s’est consacré au contrôle de Casado en entrant dans ce « donc pas de jeu » pour l’interroger sur sa politique de retraite.
Après la pause de la semaine dernière, Casado a choisi cette fois de concentrer le plan sur son intervention avec des questions très déterminées à Sanchez pour voir s’il obtiendrait des réponses sur des sujets brûlants. Il y en a eu trois : « Êtes-vous le X du Affaire Ghali Et avez-vous ordonné qu’un individu soit autorisé à entrer en recherche et capture pour génocide, terrorisme et viol ? « ; » Avez-vous ordonné de falsifier les prévisions économiques de l’INE pour marteler le Budget avec Podemos ? « ; tenir ta promesse d’amener Puigdemont en Espagne ? ».
Casado a demandé du « respect » et l’a exhorté à « répondre », mais Snchez n’a même pas fait allusion superficiellement à l’un des trois problèmes à son tour. Il a choisi d’avertir que les citoyens en ont « ras le bol » de la « colère », des « insultes » et des « cris » que pousse l’opposition au Congrès. Et puis il a tiré sa réponse à la question qui est officiellement à l’ordre du jour, à savoir s’il a un projet pour l’Espagne.
Ainsi, Sánchez s’est vanté de faire de la « politique utile » et de sa gestion de la pandémie face à un PP à qui il a reproché de ne pas aider son pays et d’avoir « violé » la Constitution pour ne pas être d’accord avec le PSOE pour renouveler des organes tels comme le CGPJ. « Acceptez qu’ils soient minoritaires et renoncez à l’insoumission constitutionnelle », a-t-il exigé.
C’est alors que Casado est revenu à la charge avec les mêmes questions et a reproché à Snchez de « ne rien répondre » comme s’il était « au-dessus du bien et du mal ». Et puis il en a terminé avec un classique dans ses séances de contrôle : demander le départ du Gouvernement et pas pour le PP. « Si vous n’êtes pas prêt à défendre l’Espagne contre les criminels et la crise économique que vous avez aggravée, allez et laissez les autres le faire. »
Loin d’entrer dans le débat ou les questions posées, Snchez a évoqué la question des retraites pour reprocher à Casado de défendre la « contre-réforme » de 2013, dont c’est lui qui s’est lancé dans la remise en cause et la responsabilisation du gouvernement. de l’opposition sur s’il est favorable à une revalorisation de ces prestations sur la base de l’IPC ou à valider l’accord avec les agents sociaux. « C’est ce qu’il doit répondre car c’est ce que méritent les Espagnols », a-t-il conclu.