Marlaska tente de mettre fin à la fausse agression de Malasaa en promettant plus de ressources contre les crimes haineux

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Sanchez et Marlaska, lors de la réunion de la commission contre les crimes haineux.BASSIN
  • À l’intérieur Marlaska se cache derrière les policiers de « l’affaire Malasaa » pour justifier son coup

Le gouvernement a tenté de clore la controverse en exagérant avec la fausse agression homophobe de Malasaa (Madrid) promettant plus de ressources et plus de mesures pour lutter contre les crimes de haine. C’est l’une des conclusions de la réunion d’urgence convoquée par Pedro Sánchez et ex-professionnel pour ce faux incident et qui, malgré sa clarification, est resté à l’ordre du jour et sous la direction du président.

Avec lui était également le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, qui est au centre de la colère de l’opposition, qui réclame sa démission, pour avoir tenté d’obtenir un crédit politique de cette plainte.

La Commission de suivi du Plan d’action de lutte contre les crimes de haine a analysé la situation des crimes de haine et est arrivé à la conclusion qu’il est nécessaire de renforcer les moyens de les combattre face à une « croissance constante d’environ 9% par an » que l’on connaît depuis 2014.

Dans un communiqué de presse, le ministre de l’Intérieur a souligné que l’une des principales mesures est la création de groupes spécialisés dans les crimes de haine au sein des unités d’information de la police nationale et de la garde civile, à la fois dans leurs quartiers généraux et dans les unités provinciales. Les deux corps policiers disposaient déjà de spécialistes en la matière.

Interior rapporte que les lignes d’action d’un plan contre les crimes de haine qui sera en vigueur au cours du triennat 2022-2024 ont été analysées, qui auront des mesures complémentaires à celles actuellement en vigueur et qui datent de mars 2019, qui ont déjà renforcé le public Ressources.

Ce deuxième plan d’action a comme l’un de ses axes l’assistance et le soutien aux victimes, bien que l’Intérieur ait précisé que des mesures concrètes seront données dans les semaines à venir.

En tout cas, il souligne que la prévention des crimes de haine est une priorité et il a avancé que des « outils d’évaluation des risques » seront développés, ce qui est une procédure qui est déjà faite avec la violence de genre.

La commission a également approuvé une « augmentation » des « ressources personnelles » de la Office national de lutte contre les crimes de haine, qui a été créé en 2018.

Il ressort également que la formation et la sensibilisation des membres des forces et organes de sécurité continueront d’être promues face à cette problématique.

Le ministère de l’Intérieur a choisi de garder le silence sur la fausse plainte de Malasaa, mais la polémique ne faiblit pas. PP, Vox et Ciudadanos sont revenus à la charge après les signaux de Marlaska et l’usage politique qu’en ont fait certains partis pour attaquer leurs adversaires.

Pendant ce temps, la gauche madrilène a attaqué Isabel Daz Ayuso et le PP pour ne pas s’être rendus à la table de surveillance contre les crimes de haine qui s’est tenue ce vendredi à l’Assemblée de Madrid.

De son côté, la présidente de la Communauté de Madrid a déclaré qu’il était « surprenant » qu’après une pandémie au cours de laquelle des milliers de personnes soient mortes et avec un gouvernement qui a fait « plutôt peu », désormais l’exécutif « appelle à manifester maintenant descendre dans la rue aux citoyens pour des faits qui sont un mensonge ».

« Je crois que le gouvernement espagnol prend les citoyens pour des idiots. Le ministre de l’Intérieur doit démissionner. Madrid est une région ouverte et plurielle qui respecte les droits de tous les citoyens. Madrid. Si ce n’est grâce au travail de la La police et nous ne connaissons pas la vérité sur ces événements », abondent les déclarations recueillies par Europa Press après avoir rencontré le président de Castilla-La Mancha, Emiliano Garca-Page.