Les points clés de la nouvelle loi sur l’avortement et la chute des règles douloureuses

La réduction de la TVA pour les tampons et les serviettes tombe et les poursuites pénales pour ceux qui recourent à la maternité de substitution en dehors de l’Espagne

Irene Montero remercie l’ancienne ministre « injustement traitée » Bibiana AdoLE MONDE (Vidéo) // EFE (Photo)
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Interruption volontaire de grossesse pour les filles de 16 et 17 ans sans obligation d’autorisation parentale, avortements garantis dans le système de santé publique, arrêt maladie pour règles douloureuses ou arrêt maladie pré-partum à partir de la 39ème semaine de gestation. Voilà quelques-unes des principales innovations apportées par le projet de loi promu par le Ministère de l’égalité d’Irene Montero qui réforme la loi sur l’avortement. Une norme plus large car, en plus, elle réglemente de nouveaux droits et obligations liés à la santé sexuelle et reproductive.

Le texte passe ce mardi pour la première fois en Conseil des ministres sans deux points qui étaient dans le projet mais qui ont finalement été rejetés par d’autres ministères et ne feront pas partie du texte : la réduction de TVA pour les produits d’hygiène féminine (tampons , compresses…) et poursuites pénales pour les personnes qui recourent à la maternité de substitution en dehors de l’Espagne.

Voici les points clés de l’avant-projet de loi sur la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse :

accès à l’avortement

  • La principale nouveauté est que les femmes âgées de 16 à 17 ans pourront interrompre volontairement leur grossesse sans avoir besoin d’une autorisation parentale. Dès lors, ce qui était établi dans la loi des clauses approuvée par Zapatero en 2010 et que Rajoy n’a modifié en 2015 que sur ce point pour exiger l’autorisation parentale des mineurs est récupéré.
  • Les trois jours de réflexion obligatoires sont supprimés à partir du moment où une femme demande un avortement pour réaffirmer sa décision. L’enveloppe contenant les informations ne sera remise qu’aux femmes qui en feront la demande.
  • Celles qui interrompent leur grossesse auront droit à une période de congé et la fourniture d’une assistance et d’un accompagnement complets et spécialisés en cas d’interruption de grossesse est incorporée.
  • Les centres de santé distribueront les pilule du lendemain gratuitement et dans les centres de services de santé sexuelle et reproductive. Maintenant, vous devez vous rendre dans une pharmacie et payer un prix de 20 euros.

Hôpitaux publics et objection de conscience

  • La loi protège l’accès à l’avortement en santé publique, dans tous les hôpitaux et la possibilité de le faire au plus près de chez soi. L’objectif est d’éviter qu’une femme doive parcourir des centaines de kilomètres pour se rendre dans d’autres provinces ou communautés autonomes. Au cours des cinq dernières années, jusqu’à 12 provinces n’ont signalé aucune interruption volontaire de grossesse.
  • L’objection de conscience est garantie en tant que droit individuel du personnel médical mais il y aura un registre, de la même manière que dans la loi sur l’euthanasie, pour garantir que dans les hôpitaux il y aura toujours du personnel disponible pour pratiquer des avortements. Les objecteurs enregistrés seront à la fois pour la santé publique et privée.

Faible en raison des règles douloureuses et de la santé menstruelle

  • La loi réglemente pour la première fois dans un pays européen le droit d’une femme qui subit des règles très douloureuses à prendre un congé de maladie. Il sera inclus dans le catalogue des causes qui génèrent une incapacité temporaire. Il sera intégralement financé dès le premier jour par l’Etat, et non par l’entreprise. De plus, le travailleur ne sera pas tenu d’avoir un nombre minimum de jours contribuant à la Sécurité sociale pour accéder à ce congé, comme cela se produit dans d’autres causes.
  • Cette perte menstruelle, souvent liée à des maladies, sera réglée par un médecin et ne durera pas un maximum de jours (au début on parlait de trois). Pour y accéder, il n’est pas nécessaire d’avoir une pathologie diagnostiquée.
  • Le ministère de l’Égalité prévoyait une réduction de la TVA de 10% à 4% sur les produits d’hygiène féminine tels que les serviettes hygiéniques ou les tampons, comme prévu dans l’accord de gouvernement de coalition, mais finalement c’est une mesure qui a été reportée à la négociation des Budgets par décision de Ministère deAutorités fiscales. Son coût est estimé à environ 30 millions d’euros.
  • Pour lutter contre la « pauvreté menstruelle », des produits gratuits seront distribués dans les instituts, les prisons, les centres de femmes, les centres civiques, les centres sociaux ou les organismes publics.

Maternité

  • A est créé faible prépartum à partir de la 39e semaine de grossesse, qu’elle ne consommera aucun jour de congé de maternité. La proposition du ministère date de la semaine 36.
  • Les bonnes pratiques seront promues à tous les stades de la grossesse, en particulier lors de l’accouchement et du post-partum.

contraceptifs

  • Les pilules contraceptives de dernière génération seront à nouveau prises en charge par la Sécurité sociale.
  • La règle favorisera les méthodes de contraception masculine.

« violences reproductives »

  • Il est stipulé que le mère de substitution, familièrement appelé « utérus à louer », est une forme de « violence » contre les femmes. Sur la base de cette considération, la publicité des sociétés de courtage qui facilitent l’accès à cette pratique dans les pays où elle est parfaitement légale sera interdite. En Espagne, cela restera une activité interdite.
  • L’égalité voulait que les parents d’enfants nés par maternité de substitution soient persécutés avec des peines de prison, même s’ils l’avaient fait dans les pays où cela est légal. Finalement, le Ministère de la Justice a renversé cette proposition et elle a été exclue du texte final de l’avant-projet.
  • La stérilisation forcée des femmes handicapées, ainsi que les grossesses et les avortements contre leur gré, sont considérés comme des violences à l’égard des femmes.

éducation sexuelle

  • L’éducation sexuelle sera complète dans les principales étapes de l’éducation en mettant l’accent sur le consentement et le bon traitement.
  • Je distribue gratuitement des méthodes barrières de contraception dans les centres éducatifs liés aux campagnes d’éducation sexuelle.
  • Des centres publics de soins spécialisés en santé sexuelle et reproductive et une hotline seront créés.
  • Formation en éducation sexuelle et menstruelle pour les enseignants, les agents pénitentiaires et les agents publics.