Les "cbalas et conjectures" sur le gouvernement basque qui mettent Iigo Urkullu mal à l'aise

Mardi,
25
août
2020

21:12

La piscine sur le futur gouvernement basque se réchauffe après les propos d'Urkullu sur un pacte de coalition imminent entre le PNV et le PSE

Urkulu avec son gouvernement par intérim pose sur les escaliers d'accès au ...

Urkulu avec son gouvernement par intérim pose sur les escaliers d'accès au palais Miramar à Saint-Sébastien.
LEIRE MARTIN PRESSE ARABA

Lehendakari Iigo Urkullu ne voulait pas nourrir ni "cbalas ni conjectures" sur la conformation d'un futur gouvernement dans lequel, selon ses dires, le PNV et le PSE-EE transféreront leurs candidats aux conseillers. Le Lehendakari est convaincu que les deux parties concluront l'accord de coalition de un programme gouvernemental cette semaine de permettre aux socialistes de procéder à une consultation télématique avec leurs bases et au PNV de convoquer une Assemblée nationale pour la ratifier. Urkullu a expressément évité de faire référence à la possibilité que Idoia Mendia retourne au gouvernement avec un poste de vice-Lehendakari.

La présence de Mendia dans le gouvernement d'Urkullu constitue la grande inconnue que la secrétaire générale du PSE-EE elle-même a pu nourrir depuis les résultats électoraux du 12 juillet. Mendia rappelé aujourd'hui sur les réseaux sociaux Txiki Benegas au cinquième anniversaire de sa mort. "Son exemple continue de nous inspirer chaque jour à tous les socialistes basques", a-t-il publié à titre de réflexion personnelle avec une vidéo émouvante de la carrière politique de Benegas. Le socialiste du Gipuzkoa pourrait être lehendakari en 1986 lorsque le PSE-EE a remporté 19 sièges contre 17 au PNV mais n'a pas réussi à convaincre Carlos Garaikoetxea (EA) pour officialiser un pacte avec Euskadiko Ezkerra avec Benegas à la barre. Un accord possible avec le PNV mais avec Ardanza de Lehendakari et Ramn Jaregui comme Vice Lehendakari.

34 ans plus tard, les socialistes évitent d'anticiper si finalement Mendia exigera d'être vice-lehendakari dans la négociation avec le PNV. Les négociations étant fermées à la lettre, le PSE-EE entend fermer les deux le pacte programmatique comme la répartition des départements avant de ratifier son pacte avec ses affiliés. Le PNV ne pourra pas opposer son veto à la présence de Mendia mais parmi les conseillers nationalistes actuels il est exclu qu'Urkullu accepte désormais de créer deux postes de vice-lehendakaris quand, dans les deux législatures précédentes, il n'a pas eu recours à cette figure institutionnelle.

Les 10 parlementaires atteints par le PSE-EE dans les régions autonomes garantissent la majorité absolue des bipartites Mais ils ne donnent pas assez pour répéter l'image d'Ardanza et Jaregui dans le gouvernement de coalition de 1984. Des rumeurs ont été déclenchées sur qui pourrait être placé comme premier vice-lehendakari et Arantxa Tapia est la valeur institutionnelle à la hausse que plus est répété. Le ministre du Développement économique et de l'Infrastructure a coordonné le plan Biziberri et après deux législatures exigeantes, accumule l'expérience des crises de toutes sortes. Urkullu a évoqué hier "l'expérience et la capacité" de faire face aux "défis du pays" en pleine pandémie et Tapia constitue une garantie dans le triple objectif de défendre des services publics de qualité, de maintenir des politiques sociales et de se redresser économie et emploi.

Le troisième gouvernement d'Urkullu ne sera pas compris sans Josu Erkoreka, porte-parole pratiquement infaillible et le conseiller qui a sur la table le calendrier pour procéder au 30 transferts en attente pour compléter le statut de Gernika. Erkoreka, en outre, peut récupérer justice qui a été coupée de son lien naturel pour donner un contenu au troisième portefeuille convenu avec le PSE-EE en 2016.

Tapia et Erkoreka étant qualifiés de «fixes», les sources du PNV et du PSE-EE laissent ouverte la composition du reste de l'exécutif. Iaki Arriola est une option ouverte pour répéter en tant que conseiller malgré le ombre noire de la décharge de Zaldibar sur le département Environnement. Arriola aura 61 ans le 7 octobre et son nom a largement circulé pour compléter Mendia au sein de l'exécutif. Tous deux ont été administrateurs de Patxi Lpez entre 2009 et 2012 et indemniseront les petit rôle du PSE-EE lors de la législature qui s'est terminée le 12 juillet.

Nekane Murga, Beatriz Artolazabal, Cristina Uriarte et Bingen Zupiria font partie du groupe des conseillers nationalistes remplaçable. Urkullu a gâté Murga malgré le fait que le ministre de la Santé ait ignoré le directeur général d'Osakidetza Juan Diego. Une étrange relation entre le chef politique du département et l'homme de main d'Urkullu qui a accepté le cadeau empoisonné de remplacer Maria Jess Magic en pleine crise en raison des fuites dans les tests médicaux de l'OPE d'Osakidetza. Urkullu a inclus aujourd'hui parmi ses remerciements aux conseillers de cette législature Jon Darpn, le partisan de Murga lorsqu'il a quitté le gouvernement sous la pression parlementaire de l'opposition. Le Lehendakari a également rappelé Alfredo Retortillo, Ministre du Tourisme qui a quitté l'exécutif pour se battre pour le maire de Barakaldo.

Estefana Beltrn de Heredia et Pedro Azpiazu ils sont dans des positions antagonistes devant la rumorologie. Beltrn de Heredia est la conseillère la plus proche du tandem Erkoreka-Tapia et son profil politique bas et son expérience accumulée la soutiennent. Azpiazu, pour sa part, est répertorié comme l'un des produits après avoir atteint pratiquement tous les objectifs de son département. Avec 63 ans, Azpiazu peut donner le soulagement à une nouvelle équipe qui devra multiplier la dette avant une baisse de l'encaissement de près de 3 milliards d'euros en 2020.

Les conseillers socialistes Sonia Prez et Mara Jess San Jos peut devenir une partie des équipes des trois conseillers socialistes. Les deux conseillers par intérim du Tourisme et de la Justice ont déjà travaillé dans le gouvernement de Patxi Lpez et le PSE-EE exige des fiches techniques pour multiplier leur influence dans l'exécutif qui prennent possession de leurs fonctions à compter du 7 septembre.

Selon les critères de

Le projet Trust

Savoir plus