Le PSOE accuse Feijo d’avoir permis à Castilla y León d’être « la première région d’Europe gouvernée par l’extrême droite »

Les partis de gauche qualifient l’accord entre PP et Vox de « pacte de la honte »

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Le leader de Vox, Santiago Abascal.FERNANDO ALVARADOEPE
  • Engagement Le PP cède la présidence des Cortes à Vox pour garantir la gouvernabilité de Maueco en Castille et León

pacte de hontepour. C’est ainsi que la gauche définit l’accord entre le PP et Vox en Castille-et-León, qui fait de ce territoire « la première région d’Europe gouvernée par l’extrême droite ». Selon le PSOE, United We Can et plusieurs de ses principaux partenaires majoritaires au Congrès, comme le porte-parole de l’ERC, Gabriel Ruffinqui a également souligné que ce pacte vient « grâce au nouveau et modéré PP de Nez Feijo ».

Les socialistes ont aussi surtout lié cette décision au prochain chef du PP, essayant de faire comprendre qu’il s’agit de la première décision adoptée par le chef galicien, bien qu’il n’ait pas encore été élu. Quelque chose que le porte-parole du PNV au Congrès, Aitor Esteban, a également influencé : « Si c’est le changement… Nous allons mal. »

« C’est le PP de Feijo », résument les socialistes. Une formation qui, malgré le changement de sa coupole, « ne trompe personne ». La « modération » prônée par Feijo consistait à « ouvrir les portes des gouvernements à l’extrême droite », a déclaré le secrétaire à l’Organisation du PSOE, Santos Cerdn.

« PP et Vox sont indiscernables »

Du côté de United We Can, son leader, Ione Belarra, s’est exprimé dans le même sens, affirmant que « le bloc de droite se cimente en Castilla y León » et que « PP et Vox démontrent avec cet accord qu’ils sont indiscernable. »

Belarra a également fait une lecture nationale du pacte, prévoyant que l’accord de Castilla y León pourra également être reproduit au niveau national après les prochaines élections générales, une possibilité qu’en fait de nombreux sondages indiquent. « Le bloc démocratique doit se battre pour qu’il n’atteigne pas le gouvernement de l’État », a déclaré Belarra.

Sur le pacte alternatif qui aurait empêché Vox d’entrer au gouvernement, qui était le soutien du PSOE au PP, celui qui en était le principal défenseur, le maire de Valladolid, Scar Puente, s’est exprimé. Il a indiqué peu avant la session constitutive des Cortes de Castilla y León que « tout n’a pas été fait » pour parvenir à un accord qui empêche Vox d’entrer dans un gouvernement autonome, car c’est un accord qui « n’a jamais été produit dans ce pays » et considère qu’ « il y a des moules difficiles à casser ».

« Feijo, le modéré »

Igo Errejn, leader de Mme Pas, a aussi directement pointé du doigt le futur président du PP. « C’est la lettre d’introduction de M. Feijo, le modéré. » La première chose qu’il a faite, estime Errejn, a été « de parvenir à un accord de co-gouvernement avec l’extrême droite ».

Mais il met aussi en garde contre cette « hypothèque » dans laquelle il s’est pris : « Tous ceux qui se sont approchés de l’extrême droite ont disparu de la politique nationale.