Le PP va changer son protocole interne après le « profond malaise » suscité par l’appel en faveur de Brcenas

Gnova a entamé un audit informel pour empêcher que des questions d’importance politique vitale n’échappent au contrôle du noyau dur de Feijo.

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Feijo, avec son comité directeur, lundi dernier au siège national du PP.EFE
  • tribunaux Le PP retire l’appel de son avocat qui a demandé l’acquittement de Brcenas : « Nous l’avons rencontré aujourd’hui »

La nouvelle direction du PP veut corriger à la racine un trou noir dans le fonctionnement interne du parti. Gnova va changer ses protocoles internes pour que quelque chose comme ce qui a été connu lundi ne se reproduise plus : que l’avocat du populaire avait déposé un recours demandant l’acquittement de Luis Bárcenas à l’insu d’Alberto Nez Feijo ou de quiconque de son équipe.

Le PP a annoncé qu’il retirerait immédiatement la ressource, mais il ne va pas s’arrêter là. Comme l’a appris ce journal, Gnova a entamé une sorte d’audit informel des protocoles internes de travail et d’information, pour éviter que des questions d’une importance politique vitale comme celle-ci n’échappent au contrôle du noyau dur de Feijo au sein du parti.

La direction du PP va analyser en détail les flux de travail, car il se peut que nous ne soyons pas informés de cela, assurent les sources consultées. Au-delà du fait que le conseiller juridique du parti travaille de manière indépendante ou qu’il ne s’agissait que d’un malentendu résultant du transfert de pouvoirs à la direction populaire, Feijo va aller droit au but : en ce qui concerne cette nouvelle ère, nous devons être conscients de tout problème important pour le parti et c’était le cas.

Le conseiller juridique du PP avait demandé à la Cour suprême d’annuler la sentence de la Haute Cour nationale d’octobre dernier qui l’avait condamné en responsabilité civile subsidiaire pour les travaux au siège de Gnova payés en noir. Dans ce mémoire, l’avocat J.C’est Santos demande l’acquittement de l’ancien trésorier Luis Bárcenas, condamné à deux ans de prison dans cette affaire pour avoir payé l’entreprise unifie plus d’un million d’euros pour réformer le siège national de la populaire.

Le secrétaire adjoint du PP, Esteban González Pons, a fait valoir que l’appel avait été rédigé en novembre et qu’il avait été présenté ad cautelam trois jours avant le congrès du PP. Nous pensons que cela faisait partie de la défense du parti, mais dans ce cas la stratégie juridique se heurte à la stratégie politique, c’est pourquoi la direction a pris la décision de retirer cette ressource, a-t-il justifié.

Bien que la vérité soit que l’avocat a ratifié la présentation de l’appel le 19 avril, alors que Feijo était déjà président du PP, comme indiqué dans l’appel lui-même, qui porte la signature de Jesús Santos lui-même.

Mais, selon la version de Gnova, il n’a pas informé les nouveaux chefs du parti qu’il demandait l’acquittement de Brcenas comme stratégie légale. Des sources génoises insistent sur le fait que la nouvelle direction n’en a connu le contenu que lundi, lorsqu’il a été lu par la presse. En fait, au début, ils pensaient que c’était un bug, jusqu’à ce qu’ils le découvrent.

En d’autres termes, Feijo ignorait ce que faisait l’un de ses meilleurs avocats. Santos travaille pour le PP depuis son bureau. Le chef du conseiller juridique interne du PP, Alberto Durn, Il n’a rien signalé non plus, et il serait finalement responsable. Mais le PP ne songe pas, aujourd’hui, à le destituer, ni même à se passer de Santos. Chez Gnova, ils reconnaissent clairement un profond malaise. Par conséquent, ils vont modifier leurs protocoles de travail de près et brimer leur équipe de conseillers juridiques internes et externes.

Autre point important à noter, personne au sein du PP n’a demandé aux avocats de le lire, même par pure curiosité. Car la vérité est que Brcenas apparaît 76 fois dans le document.

Dans la direction précédente du populaire, celle de Casado, ils se désolidarisent aussi de la ressource, dont ils prétendent ignorer la littéralité. Donc, si tout le monde dit la vérité, les avocats auraient agi au nom du PP… mais sans tenir compte du PP.