Le PP rejette la "guerre des langues" promue depuis Saint-Sébastien

Vendredi,
28
août
2020

02:06

Les «populaires» dénoncent la «politisation» de la confrontation entre le basque et l'espagnol dans une «ville ouverte et fière de ses traditions»

Le président du PP, Pablo Casado, et le président de Madrid

Le président du PP, Pablo Casado, et la présidente de Madrid, Isabel Daz Ayuso, ce jeudi, à Madrid.
EFE

Le Parti populaire rejette catégoriquement la guerre des langues proposée par la Mairie de Saint-Sébastien dans le futur Plan basque et travaille déjà à la préparation d'initiatives politiques et sociales pour minimiser ses effets.

Le porte-parole municipal du PP dans la capitale du Gipuzkoa, Borja Corominas, a en outre averti ce jeudi, en outre, que l'intention du Consistoire d'imposer le basque comme langue de travail obligatoire parmi les fonctionnaires municipaux viole le droit de tout citoyen espagnol d'être fonctionnaire municipal.

Le conseil municipal de Saint-Sébastien regrette feuille de route promotion de l'euskera que l'utilisation de l'espagnol a augmenté ces dernières années.

Le PP élèvera sa voix au sein de la mairie de Saint-Sébastien pour éviter que le nouveau plan de promotion du basque ne devienne une guerre des langues en liant son développement à la réduction de l'usage de l'espagnol dans la commune.

La "mauvaise approche" de la mairie

Nous travaillons déjà à réorienter une mauvaise approche qui est très loin de l'image de Saint-Sébastien en tant que ville ouverte sur le monde et fière de ses traditions, a souligné le porte-parole du PP à la mairie de Saint-Sébastien.

Corominas refuse catégoriquement d'interpréter l'imposition de son utilisation à tous les employés publics comme une stratégie de soutien au basque alors que, comme indiqué dans le plan lui-même, 60 358 habitants de Saint-Sébastien parlent espagnol et les 81 247 bascophones sont également capables d'utiliser les deux langues de manière interchangeable.

Le plan basque parrainé par PNV et le Parti socialiste d'Euskadi à Saint-Sébastien considère un problème qui, de 2011 à 2016, augmentera le pourcentage de personnes qui parlent espagnol et diminuera le nombre de locuteurs, où se trouvent 19% des Donostiarras.

"Sectarisme politique"

Les langues nous unissent et quiconque entend utiliser une langue n'est ému que par un sectarisme politique que nous ne partageons pas et qu'avec notre représentation au Conseil municipal de Saint-Sébastien nous tenterons de contrer, a promis le porte-parole. populaire qui a remplacé Borja Smper lorsque, le 14 janvier, il a quitté la politique.

Aussi le président du PP de Guipzcoa, Jos Luis Arre, a dénoncé ce jeudi la politisation de la langue basque promue par le PNV avec l'aval du Parti socialiste d'Euskadi à Saint-Sébastien.

La mairie de Saint-Sébastien présentera le 15 septembre les mesures qu'elle entend appliquer au cours des quatre prochaines années, notamment un engagement en faveur de l'euskaldunización du paysage linguistique qui se traduit par la suppression progressive des labels commerciaux en espagnol.

En outre, les activités parascolaires en basque seront multipliées après avoir vérifié que les jeunes éduqués dans cette langue dès la petite enfance choisissent d'apprendre l'espagnol au baccalauréat et à la formation professionnelle.

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