Aznar, Feijo et Maueco soutiennent la manifestation, mais aucun d’entre eux ne sera présent dimanche
La manifestation de dimanche au Place Coln Il n’est pas organisé par le PP, Vox ou Citizens. Mais la photo fixe de la mobilisation leur sera attribuée. Bien que l’organisateur soit l’association Syndicat 78, l’opposition ne peut admettre un défaut de convocation. Par dessus tout, populaire, qui ont fait de la lutte contre les grâces aux indépendantistes emprisonnés l’axe de leur opposition pour les prochains mois. Et qu’ils collectent des signatures – plus de 100 000 en une semaine – contre la tentative du gouvernement d’accorder grâce aux dirigeants séparatistes emprisonnés.
Dans ce contexte, et par sa propre conviction, le PP mobilise une grande partie de son artillerie contre les grâces. Au moins en paroles. Pas plus tard qu’hier, l’ancien président Jos Mara Aznar et les barons Alberto Nez Feijo, Isabel Daz Ayuso et Alfonso Fernndez Maueco ont sévèrement accusé l’exécutif d’une éventuelle mesure de grâce. Aznar a même dit que c’était un suicide ; Feijo a assuré qu’il lui semble parfait que le PP se manifeste sur la Plaza de Coln; et Ayuso a encouragé les complexes à trembler à cause de photos hypothétiques de Vox dans la manifestation.
Mais tous ne passeront pas de l’affirmation à la réalité. Aznar n’a pas assisté, n’étant pas en Madrid. Le président galicien, non plus, depuis le lendemain, il a visité le papa Francisco. Maueco s’excuse d’avoir eu des événements dans son pays, mais a également souligné qu’il soutenait la concentration. Le président de andalouJuanma Moreno, n’étant pas non plus à Madrid, mais dans son cas pour des raisons professionnelles : il avait compromis des événements sanitaires ce jour-là -au cours desquels se déroulent des primaires au PSOE andalou-.
Mais tous, comme le porte-parole parlementaire Cuca Gamarra ou le vice-secrétaire Pablo Montesinos, ont encouragé l’appel par leurs déclarations. Surtout, Aznar, qui a été très coriace lors de sa participation à la II Forum d’expansion internationale: Les grâces provoqueront une faiblesse de l’Etat irresponsable. Celui qui a donné un coup sera récompensé. Ce serait une invitation au suicide pour un État qui selon ses critères se démembre.
Face à cette situation politique, le PP a déployé 20 tables à Madrid qui recueilleront dimanche même des signatures contre les grâces, également dans les environs de la Plaza de Coln.
Feijo était également énergique, qui n’a pas nuancé la coïncidence avec Vox dans une autre manifestation. Dans un petit-déjeuner informatif de Nueva Economa Frum organisé dans un hôtel de Madrid, Feijo a assuré qu’aller à Colón n’était pas une question de gauche ou de droite, mais de défense de la Constitution face à un crime continu comme, selon lui, le processus séparatiste catalan.
Curieusement, la personne qui n’a pas rejoint cette effervescence discursive hier était Pablo Casado, à qui l’organisateur du petit-déjeuner d’information a proposé de prononcer quelques mots contre la politique de l’exécutif en Catalogne. Mais j’ai refusé. Puis j’ai tweeté une série de phrases du président de la Xunta et raccourci : je suis d’accord avec Feijo. Aujourd’hui, je ne demanderai pas à Pedro Sanchez lors de la séance de contrôle du gouvernement, lors de la Congrès, puisque le président voyage en Argentine.
Marié assister à la manifestation de Columbus avec d’autres dirigeants de Gênes et avec certains postes territoriaux, comme Ayuso elle-même ou les présidents régionaux de la formation en Estrémadure, Castilla La Mancha, Catalogne ou alors Aragon. Le maire de Madrid, Jos Luis Martnez-Almeida, sera également présent, qui minimise le fait qu’il y a des barons du PP qui ne vont pas y aller : Ayuso y va-t-il, n’est-ce pas ? Qui est la baronne par excellence ; Le président du PP et les maires d’Espagne y vont. Le PP va être représenté, une autre chose est que tous ceux qui sont du PP doivent l’être.
Le PP a placé 20 tables pour recueillir des signatures à Madrid contre les grâces. Également sur 13-J, près de Colón.