Le gouvernement se donne une semaine avant d'évaluer des mesures restrictives "plus énergiques"

Mardi,
3
novembre
2020

14:26

La santé proposera demain, au Conseil interterritorial de la santé, un paquet de recommandations aux présidents régionaux

Mer

Mara Jess Montero, lors d'une conférence de presse après le Conseil des ministres.

J. J. Guilln EFE
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Le gouvernement attendra une semaine pour décider s'il faut durcir les mesures de limitation de la mobilité, malgré le fait que certains présidents régionaux demandent déjà de pouvoir décréter un confinement à domicile, plus laxiste que celui de mars, mais qui réduit le départ du domicile au minimum. La porte-parole de l'exécutif, Mara Jess Montero, a reconnu aujourd'hui qu '"il y a encore une augmentation des infections". Malgré tout, la thèse est qu'il faut encore quelques jours pour savoir si le plan déployé dans le nouvel état d'alerte, qui comprend un couvre-feu et la fermeture du périmètre de la plupart des communautés autonomes, fonctionne. «Les données d'aujourd'hui correspondent à la situation d'il y a une semaine», dit-il.

Dans sept jours, le gouvernement sera en mesure de le tester et ce sera à ce moment-là d'évaluer si des mesures «plus fortes» sont nécessaires. Il est "tôt", a déclaré Montero, pour évaluer l'impact de ce nouvel état d'alarme. Cette position, que l'exécutif avait déjà exposée ces dernières heures et que la première vice-présidente, Carmen Calvo, a réitérée ce matin, représente un rejet clair de la demande de diverses régions pour un nouvel enfermement des Espagnols dans leurs foyers, ce qui Il ne pouvait être abandonné que pour des activités essentielles et pour aller au travail ou à l'école. Ce même matin, le ministre de la Santé, Salvador Illa, rencontre le président des Asturies, Adrin Barbn, qui se défend de pouvoir appliquer un placement à domicile dans ces conditions.

En tout état de cause, le porte-parole a avancé que la Santé, lors de la réunion de demain du Conseil interterritorial de la santé, proposera un nouveau paquet de mesures aux communautés, des recommandations «homogènes», a dit le ministre, car ce sont les présidents régionaux qui doivent les appliquer. La semaine prochaine, a-t-il rappelé, une fois que le résultat des limitations imposées commencera à être apprécié, ce seront "les techniciens et les experts" qui diront les prochaines étapes.

Ce matin, Carmen Calvo, dans une interview sur Canal Sur Radio, avait déjà souligné qu'il fallait attendre le 9 novembre, jour même de la fin de l'état d'alarme actuel, avant que la prolongation de six mois ne commence. À ce moment-là, le Gouvernement ne veut pas étudier la possibilité de confiner les citoyens chez eux et leur position à ce moment, attendre ce que l’évolution de la pandémie dicte, c'est essayer de l’éviter. "Nous allons essayer que cela n'arrive pas … Nous allons être comme toujours énergiques et prudents à la fois", a déclaré le vice-président. L'exécutif doit approuver un nouveau décret d'état d'alerte pour rendre possible un confinement à domicile.

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