La gauche ‘abertzale’ se mobilise contre le procureur qui bloque la libération des prisonniers de l’ETA

Sare appelle le gouvernement à mettre fin aux recours contre les troisièmes degrés de l’Intérieur

L'ancien conseiller du gouvernement basque et aujourd'hui porte-parole du réseau Sare de soutien aux prisonniers de l'ETA, Joseba Azkarraga.
L’ancien conseiller du gouvernement basque et aujourd’hui porte-parole du réseau Sare de soutien aux prisonniers de l’ETA, Joseba Azkarraga.
  • ETA Jaime Mateu, « victime » de ‘Kubati’ : « Le destinataire des informations du gouvernement est l’assassin de mon frère »
  • « Opération Kabat » La stratégie ‘abertzale’ pour « dissimuler » les hommages aux membres de l’ETA : « Attention, les mots ‘ongi etorri’ sont à éviter »

Le réseau de soutien aux détenus de l’ETA augmente leur pression sur le monde judiciaire. La dernière décision de la Haute Cour Nationale de révoquer le troisième degré d’un membre de l’ETA a provoqué le complot mené par Joséba Azkarraga pointer directement vers le procureur de la Haute Cour nationale, qui est celle qui a fait appel aux troisièmes degrés de l’ETA accordée par le ministre de l’Intérieur.

La pression de la gauche abertzale est focalisé contre le Procureur et pour que le gouvernement déplacer des pièces et retirer de la gestion pénitentiaire les représentants du ministère public qui font appel des décisions de l’intérieur qu’ils jugent non conformes à la loi. Le juge de surveillance de la prison a tenu compte des critères du procureur Charles Bautistaqui a eu recours à ces avantages pénitentiaires accordés par l’Intérieur sous réserve que les circonstances de repentir réel ou de demande de pardon des victimes ne concordent pas.

À la fin de ce mois, la procureure générale de l’État, Dolores Delgado, doit renouveler ou remplacer l’actuel chef du procureur de la Cour nationale, Jess Alonso. La gauche abertzale presse et envoie des messages au Gouvernement pour qu’il change de responsable et mette quelqu’un de plus docile à la dynamique des prestations aux membres de l’ETA.

Dans un communiqué, le réseau sari, dont Joseba Azkarraga est le porte-parole, appelle aujourd’hui à manifester contre la décision de la Cour, et s’en prend au procureur. La décision du Procureur de la République près la Haute Cour Nationale, rejetant le troisième degré d’emprisonnement que le Conseils de traitement de la Prison El Dueso approuvé pour le prisonnier basque Jon Cresposuppose un acte de plus en position d’entraver le chemin vers la coexistence dans notre pays, assurent-ils dans un communiqué.

Ils considèrent que lorsque les Commissions de traitement des centres pénitentiaires approuvent ou refusent des avancements de grade ou des permis pénitentiaires, ils le font en tenant compte de critères professionnels. Et ce sont ces critères que le Parquet, ignorant l’évolution carcérale de Jon Crespo, a décidé de modifier, soulignent-ils à plusieurs reprises en pointant le Parquet, lorsque les décisions de révoquer les grades des membres de l’ETA sont signées par les juges.

Nous sommes, une fois de plus, confrontés à une attitude d’obstruction, basée sur des critères politiques et qui nous fait revenir à des étapes qu’il nous faut franchir. Si la Planches de traitement Basauri considère que ce détenu est en mesure d’être en prison au troisième degré et inséré comme il l’était dans le monde du travail, nous lui demandons d’agir en conséquence et de réévaluer et réitérer son passage au troisième degré. Cette situation tendue avec la gauche abertzale et le bureau du procureur vient après avoir révélé un rapport de la Garde civile sur les contacts entre le ministère de l’Intérieur et l’environnement ETA qui représente les prisonniers.

Pour la deuxième fois, la Cour a renversé un troisième degré accordé par le Secrétaire général des établissements pénitentiairesdirigée par Ange Luis Ortiz, l’un des hauts fonctionnaires de l’Intérieur que le rapport de la Garde civile met au pilori pour les contacts avec l’environnement ETA. Mais, en plus, ce tribunal doit encore trancher trois autres progressions en régime ouvert accordées par Marlaska à trois membres de l’ETA et qui ont également fait l’objet d’un appel par le procureur.

Selon la résolution du juge de surveillance de la prison à laquelle EL MUNDO a eu accès, le membre de l’ETA Jon Crespo Ortega, condamné à plus de 25 ans, devra retourner en prison à nouveau. Crespo et le précédent révoqués, Unaï Fano ne remplissent pas les conditions pour entrer en troisième année. Le procureur Bautista a souligné que leur repentir n’est pas crédible et qu’ils n’ont pas présenté d’excuses aux victimes. La Cour l’approuve.