Errejn fait pression sur Yolanda Díaz en menant un pacte alternatif de gauche avec Comproms

La porte-parole de Mme Pas évite de fermer la porte à un accord avec Podemos : « Ce n’est incompatible avec rien »

igo Errejn, au centre, avec les représentants de Comproms, Mme per Mallorca, Chunta Aragonesista i Verdes Equo, à Valence.EPE
  • Initiative La fête de Mnica Oltra est renouvelée avec un œil sur la « confluence » avec Yolanda Daz

Trois jours après avoir cristallisé -bien que dans des conditions précaires- la confluence andalouse qui représente le premier test du large front que demande Yolanda Díaz, igo Erreján fait un pas en avant de son propre chef. Et il le fait pour mettre en place un accord politique alternatif avec les forces à gauche du PSOE qui, dans ce cas, comprend engagements mais laisser de côté Unis nous pouvons. Le parti du ministre et deuxième vice-président du gouvernement n’était pas invité. Même ainsi, après la présentation du soi-disant « Accord de Turia », Errejn a laissé la porte ouverte à une future intégration : « Cet accord n’est incompatible avec rien ».

C’est ainsi que le porte-parole de Plus de pays au Congrès, avec les représentants de Comproms, Chunta aragonaise, Verts Équo Oui Mme par Majorque, qui s’ajoute au pacte officiellement lancé l’année dernière à Saragosse. La réunion a d’ailleurs eu lieu au centre de Valence, c’est-à-dire au pays de Comproms, malgré le fait que sa dirigeante, Mónica Oltra, ait été l’une des premières à parier sur l’adhésion à la plateforme Daz.

Le message envoyé à Daz est donc évident, malgré le fait que certains et d’autres se sont efforcés de souligner que ce qui s’est passé ce lundi n’a rien à voir avec un « accord électoral ». Mais avec le « grand front » de Daz toujours en cours, Errejn a souligné que « l’accord de Turia » entre différentes forces qui partagent des valeurs et sont enracinées dans leurs territoires respectifs repose sur une base : « la coopération d’en bas au-dessus et le respect entre égaux » .

« Nous disons que nous allons ensemble, ceux d’entre nous qui sont ici aujourd’hui et tous ceux qui veulent nous rejoindre », a insisté Errejn : « Nous voulons que cela continue de croître. » Bien sûr, il a également justifié la promotion du pacte comme un « avertissement au gouvernement Sánchez », car « les forces progressistes ne peuvent pas être sur la défensive, mais doivent reprendre l’initiative ».

Pour sa part, le porte-parole de Comproms au Congrès, Joan Baldov, voulait d’emblée éviter tout malentendu : « Voici tous les compromis ». Autrement dit, aussi Initiativele parti Oltra qui fait partie de la coalition valencienne et qui se heurte à l’ancien Bloc (aujourd’hui Plus de compromis) lors de l’examen d’éventuelles confluences électorales. Si Initiative a applaudi l’accord avec Yolanda Díaz dès le début, Mme Comproms a été plus réticente à garder ses initiales en vie et à sauvegarder le pacte actuel avec Errejn.

« Nous verrons si la famille s’agrandit », a ironisé Baldov lorsqu’on lui a demandé si, avec la mesure prise ce lundi, l’option de Comproms d’accord avec United We Can était supprimée. Selon les mots du dirigeant valencien, « s’il y a un parti qui a la capacité d’ajouter, c’est Comproms ». Bien sûr, il n’a pas caché qu’au final « il faut choisir telle ou telle relation ». « Et maintenant, nous sommes très heureux », a glissé celui qui fait partie de la patte de Mme Comproms.

Cependant, l’Initiative ne veut pas voir dans cet accord avec Mme Pas et le reste des forces un slam définitif sur le projet Daz. Bien au contraire, puisque les sources consultées l’encadrent dans un essai de confluences futures. C’est-à-dire que d’emblée c’est pour la « somme » des forces à gauche du PSOE.